Bien-êtreUn Alsacien prône la sève de bouleau pour une cure détox après les fêtes

Noël : Un Alsacien prône la sève de bouleau pour une cure détox après les fêtes

Bien-êtreGourmandises sucrées et salées, alcool… La fin de l’année est souvent synonyme d’excès. Et après ? Rien de tel qu’une petite cure de sève de bouleau pour se remettre d’aplomb, selon un entrepreneur alsacien
Des bouleaux. Leur sève a des vertus curatives, selon un entrepreneur alsacien. (Illustration)
Des bouleaux. Leur sève a des vertus curatives, selon un entrepreneur alsacien. (Illustration) - imageBROKER.com/SIPA / SIPA
Thibaut Gagnepain

Thibaut Gagnepain

L'essentiel

  • Début janvier, certains se lancent souvent dans une petite cure détox afin d’éliminer les excès des fêtes.
  • Un entrepreneur alsacien, Jérémie Kubler, propose d’effectuer sa cure avec de la sève de bouleau. Fermentée à cette période de l’année, mais fraîche au moment de la récolte au début du printemps.
  • « Ça permet d’éliminer les toxines, les graisses épaisses, ça décongestionne le foie, ça diminue l’acide urique dans les reins. La sève de bouleau travaille en synergie sur tout le corps avec son effet probiotique et dépuratif », détaille l’ancien ébéniste de 40 ans.

Le marathon approche. Dans quelques jours, si ce n’est déjà parti pour les plus impatients, les fêtes de fin d’année vont être synonymes de gourmandises pour beaucoup. Et alors ? Pas sûr que tous les corps apprécient. Alors certains s’imposent, peut-être aussi pour se donner bonne conscience, des cures détox début janvier. Chardon-marie, citron, radis noir, légumes… Il en existe de nombreuses dans les rayons.

Jérémie Kubler prélève jusqu'à 20.000 litres de sève de bouleau chaque année.
Jérémie Kubler prélève jusqu'à 20.000 litres de sève de bouleau chaque année. - Jérémie Kubler

« Mais la plus complète est celle avec de la sève de bouleau », assure Jérémie Kubler. Voilà sept ans que cet Alsacien installé à Aspach-le-Bas (Haut-Rhin) a lancé son entreprise, Minérasève, spécialisée dans le domaine. Il récolte « de début mars à mi-avril » le précieux liquide et le revend. Soit frais, soit fermenté.

« Ça permet d’éliminer les toxines, les graisses épaisses, ça décongestionne le foie, ça diminue l’acide urique dans les reins. La sève de bouleau travaille en synergie sur tout le corps avec son effet probiotique et dépuratif », détaille l’ancien ébéniste de 40 ans, qui a depuis suivi des formations en médecine douce. Le tout en faisant mener des études scientifiques sur ses produits, certifiés biologiques (AB).

« A l’origine, j’avais appelé l’Office national des forêts pour savoir si j’avais le droit de prélever de la sève sur une parcelle. Et au lieu de ça, ils me l’ont proposée. Le soir, je suis rentré et j’ai dit à ma femme que j’allais devenir récoltant », retrace Jérémie Kubler. Depuis, il récolte chaque année avec des saisonniers « de début mars à mi-avril » , « 15 à 20.000 litres de sève sur 700 à 800 arbres ». « Cela correspond à 1 à 3 litres par bouleau pendant vingt jours, sachant qu’un arbre peut en produire jusqu’à 200 litres quotidiennement. C’est comme si on leur faisait une prise de sang », tient-il à préciser.

Un verre par jour, vingt matins d’affilée

Pour les trois cures détox annuelles que conseille le spécialiste (à chaque changement de saison sauf après l’été), il préconise « 15 centilitres, soit un verre par jour pendant vingt jours, à prendre à jeun le matin ». C’est pour cela que son produit est souvent conditionné en poche de 3 litres vendu de 34 à 45 euros. Parfois même des saveurs particulières, comme celle parfumée gingembre-citron.

La sève de bouleau est conditionné en poche de trois litres pour une cure de vingt jours.
La sève de bouleau est conditionné en poche de trois litres pour une cure de vingt jours. - Jérémie Kubler

Mais au fait, ça a quel goût cette sève ? « Fraîche, ça n’en a aucun. Celle que je fais fermenter trois mois à basse température, c’est proche du kéfir, c’est un peu acidulé, citronné », répond encore l’Alsacien, qui vend même sa « boisson de bien-être » à des propriétaires de chevaux. Sinon, elle se trouve en commande sur son site Internet et dans des magasins de produits biologiques. « Et je commence à arriver en pharmacie », signale Jérémie Kubler en insistant encore sur les bienfaits de son produit. « La flore intestinale, c’est un peu notre deuxième cerveau. Il faut penser à la restructurer pour se sentir bien. » Surtout pour affronter le mois de janvier, sa galette et ses autres gourmandises.