drameLa garde à vue du suspect de la fusillade à Paris levée à cause de sa santé

Fusillade à Paris : La garde à vue du suspect levée pour raisons de santé

drameL’homme de 69 ans a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police
L'homme de 69 ans a été hospitalisé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a annoncé le parquet de Paris.
L'homme de 69 ans a été hospitalisé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a annoncé le parquet de Paris. - GABRIELLE CEZARD/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La garde à vue du retraité français soupçonné d’avoir tué trois Kurdes vendredi à Paris parce qu’il était « raciste » a été levée samedi pour raisons de santé, après une journée de manifestations en hommage aux victimes, émaillées de violences.

« Le médecin qui a examiné le mis en cause ce jour en fin d’après midi a déclaré que l’état de santé de l’intéressé n’était pas compatible avec la mesure de garde à vue », a communiqué le parquet de Paris en fin de journée.

« Le mis en cause a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. La mesure de garde à vue a donc été levée dans l’attente de sa présentation devant un juge d’instruction lorsque son état de santé le permettra », a ajouté le parquet, qui a annoncé un nouveau point de la situation dimanche.

Trois morts et trois blessés

Le suspect de 69 ans, un conducteur de train à la retraite de nationalité française, a fait feu à plusieurs reprises vendredi devant un centre culturel kurde, situé dans un quartier commerçant animé et prisé de la communauté kurde dans le centre de Paris.

Trois personnes, deux hommes et une femme, ont été tuées et trois autres hommes blessés, dont un sérieusement, selon le dernier bilan.

Maîtrisé par plusieurs personnes avant l’intervention de la police, l’homme, qui avait déjà commis des violences avec arme par le passé, a indiqué lors de son interpellation avoir agi parce qu’il était « raciste », a rapporté à l’AFP une source proche du dossier.



« Le mobile raciste des faits » a été « ajouté » à l’enquête ouverte pour assassinats, tentatives d’assassinats, violences avec arme, et infractions à la législation sur les armes, a fait savoir samedi le parquet.

A côté du suspect, a été découverte « une mallette » contenant « deux ou trois chargeurs approvisionnés, une boîte de cartouches calibre 45 avec au moins 25 cartouches à l’intérieur », selon la source proche du dossier. L’arme utilisée est un « Colt 45 de 1911 » de l’armée américaine « d’apparence usée ».