Ça embauche« Il manque 200.000 postes » en restauration, d’après Thierry Marx

Restauration : « Il manque 200.000 postes », d’après Thierry Marx

Ça embaucheL’hôtellerie-restauration est confrontée à des difficultés de recrutement accrues par la pandémie de Covid-19
D'après le chef doublement étoilé, il manque « 200.000 postes » dans les établissements français. (PHOTO D'ILLUSTRATION)
D'après le chef doublement étoilé, il manque « 200.000 postes » dans les établissements français. (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Canva / Canva
20 Minutes

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Le secteur de la restauration manque cruellement de main-d’œuvre. Le chef Thierry Marx, président du principal syndicat patronal de l’hôtellerie-restauration, l’Umih, s’inquiète ce mardi d’un « manque sérieux de personnel » dans la branche, sur RTL. D’après le chef doublement étoilé, il manque « 200.000 postes » dans les établissements français. Début décembre, Thierry Marx alertait déjà sur cette situation et demandait que le secteur soit « considéré comme en tension de recrutement ».

L’hôtellerie-restauration est en effet confronté à des difficultés de recrutement accrues par la pandémie de Covid-19 et les besoins vont encore augmenter. Le chef dénonce un « effet ciseaux avec l’augmentation du coût des matières premières ». Le prix du beurre, des œufs ou de la farine ont par exemple explosé. Quant aux dépenses énergétiques, elles écrasent les petits commerçants.

Du gaz et des horaires plus doux

« J’étais hier avec un confrère qui m’a dit : "Je suis passé de 40.000 à 123.000 euros de frais d’électricité. Ça ne sert à rien d’ouvrir" », rapporte le président de l’Umih ce mardi. D’après lui, le gouvernement doit avant tout « décorréler le prix de l’électricité et le prix du gaz ». Le bouclier tarifaire sur le gaz a été prolongé jusqu’au 30 juin par la loi de finances 2023 mais il ne protège pas les entreprises.

Reste que les restaurants devront faire des efforts afin de recruter des serveurs. Thierry Marx considère que les augmentations de salaire ont été suffisantes mais qu’un effort sur la « planification » des horaires de travail doit être fait. « Ça s’entend qu’on ait envie d’avoir une ou deux soirées par semaine, ou de pouvoir emmener ses enfants à l’école », glisse-t-il.