PresseLes prix en kiosques des quotidiens nationaux vont gonfler en 2023

Le prix des quotidiens nationaux va augmenter de 10 à 30 centimes

PresseFace à l’augmentation du prix du papier, les quotidiens nationaux font grimper le prix de leurs journaux. Une hausse de 10 à 30 centimes est prévue dès le début de l’année 2023
Des journaux devant un kiosque de presse, le 22 février 2019, à Paris (11e).
Des journaux devant un kiosque de presse, le 22 février 2019, à Paris (11e). - Clément Follain / 20 Minutes / Clément Follain / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le prix des journaux en hausse d’ici la semaine prochaine. Confrontés notamment à la flambée des coûts du papier, presque tous les quotidiens nationaux vont augmenter leurs prix en kiosques de 10 à 30 centimes, a révélé la lettre spécialisée Mind Media.

Les tarifs du Monde, des Echos et du Figaro grimperont ainsi, en semaine, de 20 centimes, à 3,40 euros, comme celui de Libération, relevé à 2,70 euros.

Une hausse de 20 centimes sera également appliquée à l’offre du week-end (avec un magazine en supplément) des Echos, qui atteindra six euros, Le Monde augmentant la sienne de 30 centimes, à 5,20 euros. Le prix de La Croix passera quant à lui de 2,40 euros à 2,70 euros dès ce vendredi.

Une « augmentation historique des tarifs papier »

Et les différentes éditions de l’Equipe coûteront 10 centimes de plus à partir du 2 janvier 2023 (à 2,30 euros en semaine, 3,30 euros le week-end, et 4,60 euros pour l’offre week-end mensuelle comprenant France Football), comme l’Humanité (à 2,60 euros) et l’Humanité magazine (à 4 euros).

En revanche, Le Parisien, qui a déjà augmenté son prix de 10 centimes en septembre, sera toujours vendu à 1,90 euro.

Dans un contexte de crise de la presse papier et d’érosion des ventes au numéro au profit du numérique, les prix en kiosques augmentent depuis plusieurs années régulièrement en janvier.

Mais s’y ajoutent une « augmentation historique des tarifs papier » et des « coûts industriels », a déploré le président du directoire du groupe Le Monde, Louis Dreyfus, justifiant des hausses « indispensables » pour « maintenir l’autofinancement » et les « investissements éditoriaux » du journal.