Come-backAdrien Quatennens fait son retour sur les bancs de l’Assemblée nationale

Affaire Adrien Quatennens : Le député LFI fait son retour sur les bancs de l’Assemblée nationale

Come-backLe député avait été condamné début décembre à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, avant d’être exclu temporairement de LFI
Adrien Quatennens, qui a été écarté de son groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale pendant quatre mois après avoir été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir giflé sa femme, est de retour à l'Assemblée.
Adrien Quatennens, qui a été écarté de son groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale pendant quatre mois après avoir été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir giflé sa femme, est de retour à l'Assemblée. - BERTRAND GUAY /AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un siège loin de ses collègues insoumis. Ce mercredi, le député Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, suspendu par son groupe de La France insoumise, a fait son retour à l’Assemblée nationale, en commission des Affaires étrangères, en tant que député non inscrit, d’après plusieurs sources parlementaires, confirmant une information de LCP.

Le député du Nord, absent depuis le mois de septembre, est arrivé « autour de 11 heures » en commission pour participer à des travaux d’examen d’un rapport d’information sur la réforme du corps diplomatique. Le parlementaire siège au bout d’une table, visage fermé, à côté du député du groupe GDR Tematai Le Gayic, a également constaté un journaliste de l’AFP sur place.

Condamné en décembre à quatre mois de prison avec sursis pour des « violences » sur son épouse, le député du Nord avait exclu de démissionner, dénonçant un « lynchage médiatique ». Il a été suspendu pour une durée de quatre mois du groupe des députés LFI, jusqu’au 13 avril 2023.

L’affaire avait crispé la FI

Son retour dans le groupe insoumis est également conditionné à un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes. « Je respecterai la décision collective du groupe », avait déclaré le député, entendant cependant « honorer » son mandat.

L’affaire avait également divisé les partenaires des insoumis au sein de l’alliance de gauche Nupes. La cheffe des députés écologistes Cyrielle Châtelain avait ainsi réclamé clairement sa démission. « Pour une sanction de cette nature, nous aurions prononcé l’expulsion », a renchéri le premier secrétaire du PS Olivier Faure.

La décision du groupe parlementaire a également fait débat chez les militants : plus d’un millier de militants insoumis et de la Nupes ont signé une tribune dans Le Monde, pour dénoncer la décision du mouvement de ne l’exclure que temporairement.



Jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, le député a été condamné pour « violences sans incapacité commises par conjoint » entre octobre et décembre 2021, ainsi que pour « envoi régulier et malveillant de messages » à son épouse entre août et septembre 2022. Il doit verser 2.000 euros de dommages et intérêts.

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