CATASTROPHEUn avion s’écrase au Népal avec 72 personnes à bord

Népal : Un avion s’écrase, au moins 67 morts et quelques survivants

CATASTROPHEQuinze ressortissants étrangers, dont un Français, figurent parmi les passagers, a-t-on appris auprès de la compagnie aérienne
Accident d'avion au Népal : Le crash le plus meurtrier en trois décennie
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un terrible crash d’avion a eu lieu tôt ce dimanche matin au Népal. Un appareil avec 72 personnes à bord s’est écrasé ce dimanche, a déclaré un porte-parole de la compagnie aérienne Yeti Airlines. Au moins 67 personnes sont mortes dans ce crash, mais il y a eu quelques survivants, a déclaré dimanche un responsable à l’AFP. Cinq autres personnes sont toujours portées disparues.

« Nous avons retrouvé 29 corps jusqu’à présent et avons également envoyé quelques survivants à l’hôpital » pour y recevoir des soins, a déclaré Gurudatta Dhakal, responsable adjoint du district de Kaski, dans le centre du Népal où l’appareil s’est écrasé. L’avion s’est écrasé entre l’ancien et le nouvel aéroport de Pokhara au centre du pays.

Un Français parmi les passagers

La carcasse de l’appareil en feu a été retrouvée au fond d’un ravin de 300 mètres de profondeur situé entre l’ancien aéroport local de Pokhara créé en 1958 et le nouveau terminal international ouvert le 1er janvier dernier dans cette ville qui est une porte d’entrée pour les pèlerins et les trekkeurs du monde entier. Dans la soirée, au milieu de la végétation calcinée, des soldats extrayaient des cadavres des débris éparpillés de l’ATR à l’aide de cordes et de civières.

Sudarshan Bartaula, le porte-parole de cette compagnie aérienne, a précisé que 15 étrangers étaient à bord de l’avion : cinq Indiens, quatre Russes, deux Sud-Coréens ainsi que quatre passagers en provenance respectivement d’Argentine, d’Australie, de France et d’Irlande. Les autres étaient des Népalais. Dans un communiqué daté de Toulouse, ATR, le constructeur de l’appareil, a précisé qu’il s’agissait d’un ATR 72-500, ajoutant que ses spécialistes étaient « pleinement engagés pour soutenir à la fois l’enquête et le client », Yeti Airlines.



La carlingue est toujours en feu et les sauveteurs tentent d’éteindre l’incendie, a déclaré un responsable local Gurudutta Dhakal. Les secours sont « concentrés d’abord sur l’extinction du feu et sur le sauvetage des passagers ». C’est la catastrophe aérienne la plus meurtrière en trois décennies au Népal, où des crashs aériens se produisent régulièrement en raison de la présence de pistes les plus isolées et les plus délicates du monde, flanquées de pics enneigés dont l’approche constitue un défi même pour les pilotes chevronnés.