ProtestationUn Américain détenu en Iran commence une grève de la faim

Iran : Un Américain emprisonné à Téhéran commence une grève de la faim

Protestation« Seul le président des Etats-Unis a le pouvoir de nous ramener chez nous », estime-t-il
Cette photo publiée par l'agence de presse Mizan montre le site d'affrontements dans un quartier de la prison d'Evin, à Téhéran, en Iran, dimanche 16 octobre 2022.
Cette photo publiée par l'agence de presse Mizan montre le site d'affrontements dans un quartier de la prison d'Evin, à Téhéran, en Iran, dimanche 16 octobre 2022. - Koosha Mahshid Falahi/AP/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Il veut attirer l’attention du président Joe Biden. Un citoyen américain emprisonné en Iran a annoncé le début ce lundi d’une grève de la faim dans l’espoir d’être libéré des geôles de Téhéran. « Tout ce que je demande, Monsieur, c’est qu’une minute de votre temps, dans les sept prochains jours, soit consacrée aux malheurs des otages américains en Iran », a écrit Siamak Namazi dans une lettre ouverte.

« Seul le président des Etats-Unis a le pouvoir de nous ramener chez nous, s’il décide de s’y pencher », a-t-il ajouté. Siamak Namazi, homme d’affaires d’origine iranienne, avait été arrêté en octobre 2015 en Iran sur des accusations d’espionnage qu’il continue de nier. Son père Baquer Namazi, ancien fonctionnaire de l’Unicef, avait été arrêté alors qu’il se rendait dans le pays pour tenter de libérer son fils. Lui a finalement été autorisé à quitter l’Iran en octobre dernier.

Jour-anniversaire de la libération de cinq Américains

Siamak Namazi avait été libéré de prison un temps avant d’être incarcéré dans la tristement célèbre prison d’Evine, qui a depuis subi un incendie dans un pays secoué par les manifestations.

Cette grève de la faim intervient le jour-anniversaire de la libération, en 2016, de cinq Américains en marge de la signature de l’accord sur le nucléaire iranien, dénoncé depuis par les Etats-Unis sur décision de Donald Trump. En octobre, le département d’Etat américain avait fait savoir que les Etats-Unis « faisaient tout ce qu’ils pouvaient » pour obtenir la libération des citoyens américains détenus en Iran.