Démographie723.000 bébés sont nés en France en 2022, le chiffre le plus bas depuis 1946

Démographie : 723.000 bébés sont nés en France en 2022, un chiffre au plus bas depuis 1946

DémographieLa France dépasse le cap des 68 millions d’habitants en 2023, soit une hausse de 0,3 % sur un an
En 2022, il y a eu 723.000 naissances en France (19.000 de moins qu’en 2021), soit le plus faible nombre sur un an depuis 1946
En 2022, il y a eu 723.000 naissances en France (19.000 de moins qu’en 2021), soit le plus faible nombre sur un an depuis 1946 - © Fabrice ELSNER / © Fabrice ELSNER
20 Minutes avec AFP

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Un chiffre au plus bas depuis la sortie de la Seconde Guerre mondiale. En 2022, il y a eu 723.000 naissances en France (19.000 de moins qu’en 2021), soit le plus faible nombre sur un an depuis 1946. Sur la même période, on comptabilise 667.000 décès (5.000 de plus qu’en 2021), un niveau élevé du fait du vieillissement de la population, des conséquences de la pandémie et des canicules. Le solde naturel de la population française est resté positif (56.000 personnes de plus qu’en 2021).

En conséquence, la France a dépassé le cap des 68 millions d’habitants et en compte à présent 68.043.000 au 1er janvier 2023, soit une hausse de 0,3 % sur un an, a indiqué mardi l’Insee.

Baisse du taux de fécondité

Ce recul de la natalité s’explique en partie par la diminution du nombre de femmes de 20 à 40 ans, en âge de procréer. Mais elle est surtout due à la baisse du taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) qui s’est établi à 1,80 enfant par femme l’an dernier, contre 1,84 en 2021.

Ce taux a diminué chaque année entre 2015 et 2020, après avoir oscillé autour de 2 enfants par femme entre 2006 et 2014. Il avait toutefois augmenté en 2021, dans un contexte marqué par les conséquences de la pandémie. Les femmes sont âgées de 31 ans en moyenne, lors de la naissance de leur premier enfant, contre 29,4 ans, vingt ans plus tôt.





Au même moment, la France comptabilise 667.000 décès en 2022, soit 5.000 de plus qu’en 2021. Leur nombre est à peine inférieur à celui de 2020 (-0,3 %), année marquée par l’épidémie de Covid-19 et nettement supérieur à celui de 2019 (+8,8 %).

Plusieurs explications sont attribuées à cette mortalité élevée, dont le vieillissement de la population. L’arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges plus avancés entraîne logiquement une hausse des décès depuis quelques années.