Emploi : Comment devenir pilote de drone (dans le civil ou pour l’armée)

Apparu dès le début du XXIe siècle, le drone a aujourd’hui vu son utilisation se démocratiser et faire de plus en plus d’adeptes. En effet, le dernier rapport d’activité publié par la Direction de la sûreté de l’aviation civile (DSAC) met en exergue le nombre de drones professionnels qui n’en finit pas de croître : 9.582 engins étaient répertoriés en 2017, contre plus de 17.624 en 2020. Une véritable révolution annonciatrice de nombreux métiers d’avenir.

De multiples utilisations

Si les drones ont toujours fasciné petits et grands, sachez qu’il existe deux types de télépilotes de drones. À l’armée, le militaire utilise cet appareil comme un moyen de surveillance, mais aussi de renseignements puisqu’il glane grâce à lui de précieuses informations, lors des opérations extérieures par exemple.

Dans le secteur civil, le télépilote peut se servir de son drone pour capturer des images et des vidéos, s’il travaille dans le milieu de l’audiovisuel notamment, ou pour la sécurité. En effet, on retrouve des pilotes de drones dans les domaines de la police, de l’ingénierie ou encore de l’environnement.

Ces professionnels doivent être dégourdis et avoir un sens de l’orientation aigu, sans oublier de communiquer avec l’équipe de techniciens avec lesquels ils travaillent. Enfin, ils doivent également établir des rapports après leurs vols et gérer la logistique de l’outil avant et après une mission.

Des formations pour prendre son envol

Vous avez envie d’exercer votre passion en rejoignant l’armée de Terre ou de l’Air ? Il vous faudra d’abord obtenir un baccalauréat, avant de vous livrer à des tests de sélection. Si ces derniers sont concluants, on vous proposera une formation générale militaire, avant de vous spécialiser dans le pilotage de drone.

Au contraire, vous préférez être salarié d’une entreprise qui fait piloter des drones ou devenir chef de votre propre business ? Inscrivez-vous en premier lieu auprès d’un organisme spécialisé pour réaliser une formation pratique. Pendant cinq jours, vous apprendrez à vous servir d’un drone et à le piloter.

En plus de cette acquisition, il vous sera également demandé d’obtenir un diplôme théorique, appelé le CATT (Certificat d’aptitude théorique télépilote). Essentiel et obligatoire depuis 2018, cet examen a lieu dans l’un des centres d’examen de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), où l’on vous demandera de répondre à 60 questions pendant une heure et demie.

Après avoir obtenu ces deux graal, il vous restera à rédiger un MAP (manuel d’activités particulières), qu’il faudra présenter en cas de contrôle. Ce document est un peu le passeport de votre drone. Il y sera noté et détaillé toutes ses activités, ses missions et ses caractéristiques.

Et enfin, vous pourrez déclarer votre activité à l’Aviation civile, en n’oubliant pas de souscrire l’assurance adéquate.