violences electoralesUn républicain accusé d’être derrière des fusillades contre des démocrates

Etats-Unis : Un républicain complotiste battu accusé d’avoir commandité des fusillades contre des démocrates

violences electoralesFervent supporteur de Donald Trump, ce candidat qui a perdu une élection locale au Nouveau-Mexique est accusé d’avoir payé des hommes pour qu’ils tirent sur les maisons de quatre démocrates
Solomon Pena, un candidat républicain battu à une élection locale, a été arrêté le 16 janvier 2023
Solomon Pena, un candidat républicain battu à une élection locale, a été arrêté le 16 janvier 2023 - Roberto E. Rosales/AP/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

C’est le genre de violences post-élections que redoudaient les autorités dans le climat tendu actuel. Un ex-candidat républicain aux législatives de l’Etat du Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis, accusé d’avoir payé des hommes pour qu’ils tirent sur les maisons de quatre démocrates, a été arrêté lundi.

Solomon Pena, qui n’a pas réussi à remporter de siège lors de l’élection, est accusé d’avoir organisé ces fusillades contre les maisons de deux commissaires de comté et deux législateurs d’Etat.

Il « est accusé d’avoir conspiré » et « d’avoir payé quatre autres hommes pour tirer sur les maisons de quatre politiciens démocrates », a tweeté le chef de la police d’Albuquerque, Harold Medina. Selon CBS News, Solomon Pena était retenu en garde à vue par la police après avoir été appréhendé par le SWAT dans sa maison du sud-ouest de la ville.

Pas de blessé

Les tirs, qui se sont déroulés entre le 4 décembre et le 3 janvier, a détaillé la police, n’ont fait aucun blessé. Le 3 janvier, des balles ont touché la maison de la sénatrice Linda Lopez, dont trois ont traversé la fenêtre de la chambre de sa fille de 10 ans.

La police d’Albuquerque a dit s’attendre à ce que des charges soient retenues contre les autres hommes soupçonnés d’avoir été payés pour conduire les fusillades. Selon les autorités, Pena a lui-même appuyé sur la gâchette d’un fusil semi-automatique lors de la dernière attaque, mais l’arme n’a pas fonctionné.

Selon NBC News, Gilbert Gallegos, un porte-parole de la police, a dit que Solomon Pena pensait avoir perdu l’élection tenue en novembre à cause d’une fraude. Sur les réseaux sociaux, il répétait que le scrutin, qu’il a perdu de 47 points (73.6 % contre 26.4 %) avait été « truqué », tout comme la présidentielle de 2020.