GrèveLa mobilisation des cheminots « ira probablement au-delà » du 31 janvier

Réforme des retraites : La mobilisation des cheminots « ira probablement au-delà » du 31 janvier

GrèveCe vendredi après-midi, une réunion intersyndicale des cheminots doit avoir lieu pour décider de la suite à donner au mouvement
Les travailleurs de nombreuses villes françaises sont descendus dans la rue jeudi pour rejeter le projet de réforme des retaites.
Les travailleurs de nombreuses villes françaises sont descendus dans la rue jeudi pour rejeter le projet de réforme des retaites. - Lewis Joly/AP/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Pas de répit pour les cheminots. Vendredi, le secrétaire général de la CGT-Cheminots Laurent Brun n’entend pas arrêter le combat contre la réforme des retraites de sitôt. « Nous travaillons sur l’élévation du niveau de mobilisation chez les cheminots et effectivement, on ira probablement au-delà de ce qui est programmé par les intersyndicales confédérales », a expliqué le dirigeant du premier syndicat de la SNCF sur RMC.

Ce vendredi après-midi, une réunion intersyndicale des cheminots doit avoir lieu pour décider de la suite à donner au mouvement. Pour cause, les huit grandes centrales syndicales ont arrêté la date du 31 janvier pour la prochaine mobilisation interprofessionnelle.

46,3 % de grévistes jeudi

« Il est très probable qu’on fera plus que le 31. Après, est-ce que ce sera avant ou après, ça, c’est ce dont on va discuter cet après-midi », a insisté le syndicaliste, soulignant « la très très forte détermination des agents pour peser » dans le débat sur les retraites.

Jeudi, la SNCF a enregistré un taux de grévistes de 46,3 %, inférieur à celui de la première journée de mobilisation en 2019 (55,6 %), organisée contre le premier projet de réforme du système de retraites, quand Laurent Brun évoque de son côté « quasiment 60 % de grévistes ».



« Nous ne sommes qu’au début du processus et le gouvernement a l’air de considérer qu’il y a eu une manifestation, c’est comme ça, c’est un témoignage. […] Nous n’en sommes pas au témoignage, nous allons établir un rapport de force comme le gouvernement le souhaite car il n’y a que ça qu’il entend », a indiqué Lauren Brun.

« Comme le disaient mes camarades, ''non seulement on ne lâche rien, mais on reprend tout''. Nous voulons un départ à 60 ans pour tous et 55 ans pour les métiers difficiles », a conclut Laurent Brun.