commerceToujust, un nouveau supermarché hard-discount qui veut concurrencer Lidl

Distribution : Toujust, un nouveau supermarché hard-discount qui veut concurrencer Lidl et Aldi

commerceL’enseigne veut réduire les intermédiaires et intégrer les fournisseurs à son capital
Un supermarché.
Un supermarché. - FRED SCHEIBER / SIPA
20 Minutes avec agence

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«Jusqu’à 5 à 10 % moins chers que ses concurrents directs ». C’est la promesse de Toujust, une enseigne qui veut faire sa place dans l’univers de la grande distribution en France. Celle-ci mise sur « la diversité des offres et services proposés, et notamment le fait que 7.500 références (contre 3.000 dans un Lidl) permettront de répondre à tous les besoins » explique le concepteur du projet, Fabrice Gerber, au Parisien. Les magasins offriront « des produits de qualité au juste prix, moins chers qu’ailleurs », assure-t-il. Le premier magasin de cette future chaîne va ouvrir à Alès, dans le Gard, le 1er mars prochain.

Pour marquer sa différence avec la concurrence, Toujust compte réduire les prix en supprimant autant que possible les intermédiaires. Fabrice Gerber a fait le constat qu’entre les grossistes, les semi-grossistes et les centrales d’achats, tous ces intermédiaires faisaient gonfler la facture. L’idée est de faire entrer les fournisseurs au capital de la société Tazita Coop Food qui gère les magasins Toujust, indique BFMTV.

Jaune et bleu, comme Lidl

Les fournisseurs vont détenir un quart du capital de la société. Devenus actionnaires associés, ils seraient plus enclins à privilégier les ventes au sein de Toujust en assurant les meilleurs prix.

Des petits fournisseurs comme Tradition et Terroir du Sud-Ouest, Maison Serrault ou la Brasserie Lilloise se sont déjà lancés dans l’aventure. Mais d’autres PME ou grands groupes pourraient renoncer à cause des pressions subies par les grandes enseignes de distribution.

300 magasins prévus dans les 5 ans

Les magasins seront reconnaissables à leurs couleurs jaune et bleu, à l’image de Lidl, et feront moins de 1.000 m². Ils souhaitent proposer aux clients un parcours « chaleureux, avec de la musique » précise Fabrice Gerber. Côté prix, une boîte de petits pois 530 grammes s’affiche à 0,94 euro, six œufs moyens à 1,015 euro, 200 grammes de fromage râpé à 1,67 euro, liste Le Parisien.



Après le magasin d’Alès, d’autres enseignes vont ouvrir leurs portes au cours du premier semestre à Monéteau (Yonne), Cambrai (Nord), Lempdes (Puy-de-Dôme), Lens (Pas-de-Calais), Montauban (Tarn-et-Garonne), Terrasson (Dordogne), Saint Quentin (Aisne), Saint-Maur (Indre) et Arbent (Ain). Au total, 300 ouvertures de magasins sont envisagées d’ici à cinq ans.