Récap'Berlin pas décidé à livrer des chars malgré de durs combats dans le Sud

Guerre en Ukraine : Des combats dans la région de Zaporojie, Berlin ne se décide pas pour les chars

Récap'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
L'Allemagne refuse toujours que ses chars Leopard 2 se retrouvent sur le champ de bataille. (illustration)
L'Allemagne refuse toujours que ses chars Leopard 2 se retrouvent sur le champ de bataille. (illustration) - EPN/Newscom/SIPA / Newscom
Xavier Regnier

X.R. avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce vendredi, au 331e jour du conflit, l’intensité des combats dans la région de Zaporojie augmente, tandis que Berlin joue toujours la montre pour livrer des chars lourds.

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Une porte-parole de l’armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk, a évoqué une situation « assez difficile » mais qui « se stabilise » sur le front dans le Sud, alors que l’armée russe a lancé une « offensive locale » à Orekhiv. Dans la même région de Zaporojie, « l’intensité des hostilités a fortement augmenté », reconnaissent les autorités d’occupation russes.

La phrase du jour

« De telles livraisons [de chars] ne pourront rien changer fondamentalement, elles créeront de nouveaux problèmes pour l’Ukraine » »

Pour Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, les annonces occidentales de livraisons de chars lourds à l’Ukraine ne suffiront pas à changer l’équilibre des forces sur la ligne de front. Elles ne feraient même qu’entretenir « l’illusion » d’une possible victoire de l’Ukraine, autrement dit retarder l’échéance d’une victoire inévitable, comme l’a annoncé Vladimir Poutine.

Le chiffre du jour

7. C’est le nombre « d’agents russes » que les services de sécurité ukrainiens (SBU) affirment avoir arrêté à Dnipro. Selon le SBU, « les détenus ont donné aux Russes les coordonnées des infrastructures critiques » ukrainiennes et « ont recueilli des renseignements sur […] les mouvements des unités des forces (de Kiev) dans la région » avant de les communiquer à l’armée russe. Leur « éventuelle implication dans l’attaque sur un immeuble d’habitations à Dnipro le 14 janvier », qui avait fait au moins 45 morts dont six enfants, est « en cours de vérification », ont également indiqué les services de sécurité ukrainiens.

La tendance du jour

Les Etats-Unis s’attendent à une contre-offensive de l’Ukraine au printemps, a déclaré vendredi le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, soulignant qu’il s’agissait pour les alliés d’aider Kiev à s’y préparer. « Nous avons ici une fenêtre d’opportunité entre maintenant et le printemps… Dès qu’ils commencent leur opération, leur contre-offensive », a-t-il déclaré aux journalistes lors d’une réunion des alliés de l’Ukraine en Allemagne. « Ce n’est pas une longue période et nous devons réunir les bonnes capacités », a-t-il ajouté.



La livraison de chars occidentaux pourrait être décisive pour lancer cette éventuelle offensive. Mais Berlin ne se résout toujours pas à livrer ses chars. « Aucune décision n’a été prise » lors de la réunion des alliés à Ramstein, indique le nouveau ministre allemand de la Défense Boris Pistorius. La Pologne et la Finlande ont proposé de livrer de tels armements, mais tout envoi de matériel de guerre allemand doit recevoir le feu vert de Berlin.