ETats-unisL’émeutier pris en photo dans le bureau de Nancy Pelosi reconnu coupable

Assaut du Capitole : L’émeutier photographié dans le bureau de Pelosi reconnu coupable

ETats-unisCet Américain de 62 ans, déclaré coupable d’entrave à une procédure officielle, vol et intrusion dans un bâtiment officiel avec une arme dangereuse, sera fixé sur sa peine ultérieurement
Richard Barnett, un supporteur de Donald Trump, photographié dans le bureau de Nancy Pelosi lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.
Richard Barnett, un supporteur de Donald Trump, photographié dans le bureau de Nancy Pelosi lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. - AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La photo avait fait le tour du monde. Un Américain, qui avait été immortalisé les pieds sur une table dans le bureau de la cheffe démocrate Nancy Pelosi lors de l’assaut sur le Capitole, a été reconnu coupable lundi de plusieurs délits. Après une courte délibération, les jurés ont déclaré Richard Barnett, 62 ans, coupable, entre autres, d’entrave à une procédure officielle, vol et intrusion dans un bâtiment officiel avec une arme dangereuse (un bâton de marche capable d’envoyer des décharges électriques).

Le 6 janvier 2021, il avait envahi, comme des centaines de partisans de l’ex-président républicain Donald Trump, le siège du Congrès au moment où les élus certifiaient la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle.

Il avait été photographié par l’AFP dans le bureau de la cheffe de la chambre des représentants, Nancy Pelosi, les pieds sur un meuble. Le cliché avait fait le tour du monde et permis à la police de l’interpeller rapidement.

Complotiste Qanon

Selon le dossier d’accusation, ce partisan de la mouvance complotiste Qanon avait laissé un message insultant à la démocrate et volé une enveloppe qu’elle avait signée. Pendant son procès, il s’était montré défiant, assurant avoir été « poussé à l’intérieur » du Capitole par la foule.

Sa peine sera prononcée en mai. En attendant, il reste assigné à résidence avec un bracelet électronique. En deux ans d’enquête, plus de 950 participants à cette attaque ont été arrêtés, et près de 200 condamnés à des peines de prison. Lundi, quatre miliciens du groupe Oath Keepers ont été reconnus coupables de « sédition » et risquent jusqu’à 20 ans de prison.