PRISE DE POSITIONMartine Aubry favorable à fournir des « armes offensives » à l’Ukraine

Guerre en Ukraine : « Il faut y aller », lance Martine Aubry, à propos des armes offensives à fournir

PRISE DE POSITIONLa maire (PS) de Lille, Martine Aubry, se dit favorable à la livraison d’armes offensives à l’Ukraine, face aux « crimes de guerre multiples de la Russie »
Cérémonie des vœux de Martine Aubry, à l'hôtel de ville de Lille, le 26 janvier 2023
Cérémonie des vœux de Martine Aubry, à l'hôtel de ville de Lille, le 26 janvier 2023 - G. Durand / 20 Minutes
Gilles Durand

Gilles Durand

L'essentiel

  • Lors de ses vœux à la presse, la maire de Lille, Martine Aubry, a évoqué, ce jeudi, son soutien total à la livraison « d’armes offensives » à l’Ukraine par la France.
  • La ville, jumelée avec Kharkiv, a été une des premières à accueillir des réfugiés ukrainiens au lendemain du début du conflit, il y a presqu’un an.

Une prise de position sans équivoque. Lors de sa traditionnelle séance de vœux à la presse, la maire (PS) de Lille, Martine Aubry, a évoqué, ce jeudi, son soutien total à la livraison « d’armes offensives » à l’Ukraine pour lutter contre l’invasion russe. Voilà bientôt un an que le conflit a commencé.

Depuis quelques jours, certains pays européens ont d’ores et déjà annoncé leur souhait d’envoyer des chars d’assaut en Ukraine. Si la France reste, pour l’instant, réservée sur le sujet, Martine Aubry a donc fait part de sa prise de position. « Il ne faut pas hésiter à donner des armes offensives à l’Ukraine, quand on voit les crimes de guerre multiples de la Russie », assure-t-elle d’une voix martiale.

« C’est la sécurité de l’Europe qui est en cause »

Et d’ajouter qu’elle assure des réunions en visio, « parfois deux fois par semaine », avec le maire de Kharkiv, ville jumelée avec Lille. « Quand on voit les images qu’il nous envoie, il faut y aller, maintenant, martèle Martine Aubry. C’est la sécurité de l’Europe qui est en cause face à Poutine. Je suis heureuse que les Allemands, après s’être fait tirer un peu l’oreille, aient accepté ces envois. J’espère que la France suivra. »


La ville de Lille avait été l’une des premières à accueillir des réfugiés, dès le 25 février, 2022, au lendemain de l’attaque russe et du bombardement de Kharkiv. En un an, 960 Ukrainiens ont été hébergés dans des familles lilloises. « Aujourd’hui, il en reste environ 650, précise-t-elle. Un certain nombre a trouvé du travail, tous les enfants sont scolarisés. Ils apprennent le français, surtout pour nous demander de les emmener au foot. »