Quatre personnes sont mortes et cinq ont été blessées lorsque les forces ukrainiennes ont attaqué un pont, avec un missile tiré depuis le système Himars, dans le district de Melitopol, dans le sud-est de l’Ukraine, ont annoncé dimanche les autorités séparatistes soutenues par la Russie.

Des équipages de chars ukrainiens sont arrivés au Royaume-Uni pour être formés sur les chars Challenger que Londres a promis de livrer à Kiev.

Trois personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées après un bombardement russe dans la ville portuaire de Kherson, affirment les autorités locales. Selon l’administration militaire, les forces russes ont pris pour cible un hôpital, une école, une gare routière, un bureau de poste, une banque et des bâtiments résidentiels.

Selon le ministère de la Défense britannique, le ministère russe de l’Education avance sur ses plans pour inclure une formation militaire de base dans les écoles secondaires du pays. Dans sa mise à jour quotidienne des renseignements, Londres indique que le module « comprendra une formation avec des fusils d’assaut et des grenades à main de la série AK, des exercices militaires et des saluts ».

Selon le dernier bilan des forces armées ukrainiennes, environ 650 soldats russes ont été éliminés ces dernières 24 heures, soit un total supérieur à 126.000 depuis le début de l’invasion.

Le président tchèque fraîchement élu, Petr Pavel, ancien général de l’Otan, va promouvoir des liens étroits avec l’UE et aider l’Ukraine à tenir face à l’invasion russe, selon plusieurs analystes. « Il sera un président compétent si nous réalisons que la guerre en Ukraine est l’un des problèmes clés auxquels l’Europe est confrontée », déclare Pavel Havlicek, chercheur à l’Association aux affaires internationales à Prague.

« Nous savons que ses contacts à l’Otan, avec ses pairs aux États membres de l’Alliance (…) sont très forts, et la politique étrangère sera son domaine », souligne l’expert. « Il est très favorable à l’Ukraine (…), très critique envers la Russie », souligne Jiri Pehe, analyste politique à l’Université New York à Prague. « Sa position impliquera un soutien fort, inconditionnel à l’Ukraine », apprécié déjà par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, insiste l’expert.

La Corée du Nord a démenti dimanche fournir des armes à Moscou après que Washington l’a accusée de livrer des roquettes et des missiles au groupe paramilitaire russe Wagner, engagé en Ukraine. La semaine dernière, le porte-parole du Conseil de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, a diffusé des images du renseignement américain montrant de supposés wagons russes revenir de Corée du Nord chargés d’équipements militaires, dont des roquettes pour Wagner.

Un haut représentant du gouvernement nord-coréen a dénoncé dimanche « une tentative stupide de justifier » les futurs envois d’armes à l’Ukraine par Washington, qui a promis jeudi 31 chars d’assaut Abrams à Kiev. Cité par l’agence de presse officielle KCNA, le directeur général du Département des affaires américaines nord-coréen, Kwon Jong Gun, a rejeté cette « rumeur créée de toutes pièces » et a prévenu les Etats-Unis qu’ils s’exposeraient à un « résultat vraiment indésirable » s’ils continuaient à la répandre. « Essayer de ternir l’image de (la Corée du Nord) en fabriquant une chose qui n’existe pas est une grave provocation qui ne peut jamais être permise et ne peut que déclencher une réaction », a-t-il ajouté.

Des responsables militaires américains auraient exhorté le Pentagone à fournir des avions F-16 à l’Ukraine. « Je ne pense pas que nous y soyons opposés », a indiqué un haut responsable du département américain de la Défense à Politico, sous couvert d’anonymat.

Le groupe Wagner, qui mène sa propre offensive en Ukraine à côté des troupes régulières russes, a déclaré samedi sur Telegram que ses unités avaient pris le contrôle de Blahodatne, une ville à l’est de Donetsk proche de la frontière avec la Russie.

Mais dans leur rapport quotidien ce matin, les forces armées ukrainiennes ont indiqué avoir « repoussé les attaques des occupants dans la zone de Blahodatne » et dans 13 autres « colonies de peuplement » de la région.

Volodymyr Zelensky a annoncé une nouvelle série de mesures visant à bloquer les bloquer les connexions de la Russie et de la Biélorussie en Ukraine. 182 entreprises sont concernées, principalement dans le domaine du transport de marchandises, de la location de véhicules et de la production de produits chimiques. La société de production d’engrais Uralkali, soutenue par Dmitri Medvedev et connue pour être en partie détenue par Dmitry Mazepin, père de l’ancien pilote de Formule 1 Nikita Mazepin avant son licenciement, est concernée.

« Leurs actifs en Ukraine sont bloqués, leurs propriétés seront utilisées pour notre défense », a indiqué le président ukrainien dans un message vidéo.

Pour vous remettre en tête l’essentiel des informations de samedi sur le conflit, n’hésitez pas à remonter le live d’hier :

Volodymyr Zelensky est en colère contre le CIO. Il a en effet dénoncé l' « hypocrisie » du Comité international olympique qui, malgré des appels répétés de Kiev à bannir les sportifs russes et biélorusses des JO 2024 prévus à Paris, a déclaré mercredi « étudier » la possibilité de les autoriser à participer sous bannière neutre.

Le président ukrainien a dont invité le chef du CIO, Thomas Bach, à visiter Bakhmout, l’un des points les plus chauds de la guerre « pour qu’il voie de ses propres yeux que la neutralité n’existe pas ».

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Sur le terrain, les combats les plus intenses se sont déplacés vers Vougledar, au sud-ouest de Donetsk. Un affrontement « féroce » est en cours, indiquent les deux camps. A 150 km de Bakhmout, cette cité minière qui comptait 15.000 d’habitants avant l’invasion russe, des affrontements « sérieux, brutaux » ont lieu et les troupes russes se sont « implantées dans le sud-est et l’est de la ville », selon un responsable des autorités prorusses de la région de Donetsk, Ian Gagine.