HABILLEMENTLa marque de vêtements Burton of London placée en redressement judiciaire

Prêt-à-porter : La chaîne française Burton of London à son tour placée en redressement judiciaire

HABILLEMENTLes magasins restants de la chaîne se concentreront désormais sur les vêtements pour homme
La marque française a supprimé de nombreux points de vente pour n'en conserver finalement que 26 dans l'Hexagone. (Photo d'illustration)
La marque française a supprimé de nombreux points de vente pour n'en conserver finalement que 26 dans l'Hexagone. (Photo d'illustration) - Pixabay / Pexels / Pixabay / Pexels
20 Minutes avec agences

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La chaîne française de magasins Burton of London, en procédure de sauvegarde depuis octobre 2022, a été placée en redressement judiciaire. Thierry Le Guénic, son actionnaire principal, a confirmé ce jeudi l’information à l’AFP.

Thierry Le Guénic, avait racheté la marque de vêtements pour un euro symbolique fin 2020, a indiqué que le placement en redressement judiciaire de Burton of London a été décidé le 12 juin par le tribunal de commerce de Paris. L’actionnaire a précisé ce jeudi que « le projet » pour rendre l’entreprise rentable « reste identique ».

Un secteur en crise profonde

Le plan de redressement de Burton of London a entraîné la fermeture de 26 magasins en février, un chiffre confirmé ce jeudi par le propriétaire de la chaîne. Selon les syndicats en février, Burton of London cherchait à fermer ou céder 62 magasins pour en garder 47, menaçant quelque 220 salariés sur les près de 440, un chiffre qualifié alors de « maximum du maximum ».

Dans les points de vente conservés, les collections pour femme vont disparaître pour se « recentrer sur l’homme », avait expliqué Thierry Le Guénic en février. Les magasins « accueilleront d’autres marques » de vêtements pour homme, à l’instar des enseignes de Colmar, Rouen et Chartres qui seront les premières à tester ce concept multimarques.

Burton of London s’ajoute ainsi à la liste des victimes d’une crise profonde dans le secteur de l’habillement, avec une succession de liquidations et redressements judiciaires : André, Camaïeu, San Marina, Kookaï, Gap France… En cause : la crise sanitaire du Covid-19, mais aussi la concurrence de la vente en ligne et du marché de la seconde main.