horreurPrès de 80 cadavres d’animaux congelés découverts dans une maison

Belgique : Près de 80 cadavres de chiens et de chats congelés découverts dans une maison

horreurLa Société protectrice des animaux évoque une découverte « innommable »
Des dizaines de chats morts ont été découverts dans les congélateurs d'une maison en Belgique. (illustration)
Des dizaines de chats morts ont été découverts dans les congélateurs d'une maison en Belgique. (illustration) - Simone_ph / Pixabay / Simone_ph / Pixabay
20 Minutes avec agences

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La Société protectrice des animaux (SPA) a fait une découverte effroyable dans une maison de la région de Mons, au sud de la Belgique. L’association a mis la main sur 75 cadavres de chats et trois de chiens dans les congélateurs du logement occupé par des marginaux, a-t-elle révélé jeudi. L’intervention des services du bien-être animal de la région de Wallonie a aussi permis de saisir 25 chats vivants mais en mauvaise santé, préciser la SPA, confirmant une information de la chaîne RTBF.

« De mémoire de responsable de refuge [d’animaux], on n’avait jamais vu ça », a déclaré Gaëtan Sgualdino, directeur de la SPA de La Louvière. « Jamais je n’ai imaginé devoir un jour étendre sur le sol un tel nombre de cadavres pour des vérifications », a-t-il ajouté. Des yeux manquants sur certains cadavres, des carcasses congelées déjà en état de décomposition : le responsable de la SPA a évoqué une découverte « innommable ».

Dépassés par les naissances de chats

D’après Gaëtan Sgualdino, le grand nombre de cadavres s’expliquerait par « une reproduction pas du tout maîtrisée » chez les chats. « On parle souvent de l’obligation de stérilisation mais à mon avis il y avait une telle négligence, une telle absence de soins, que les animaux mouraient parfois rapidement » après leur naissance, a-t-il expliqué à la RTBF. « On a retrouvé des cadavres [de bêtes âgées] de quelques jours, de quelques heures parfois ».

C’est sur « une dénonciation » émanant sans doute d’un voisin que l’unité wallonne du bien-être animal est intervenue mercredi dans cette maison insalubre, avec le renfort de policiers. Selon la RTBF, la police devait interroger « des témoins » des faits, étape préalable à la mise en cause d’éventuels suspects de maltraitance sur animaux.

Les chats vivants confiés à des refuges

D’après le code wallon du bien-être animal, des cas graves de maltraitance peuvent valoir à leur auteur une peine de prison, à condition que des poursuites soient engagées par le parquet. De lourdes amendes administratives peuvent aussi être infligées.

Les 25 chats retrouvés vivants ont été accueillis dans trois refuges pour y être soignés notamment d’affections de la peau liées au fait qu’ils vivaient dans leurs déjections.