RELAISMont-Saint-Michel, Antilles… Le parcours de la flamme olympique dévoilé

JO de Paris 2024 : Le parcours complet de la flamme olympique dévoilé

RELAISLe trajet de la flamme olympique va s’étendre sur près de 12.000 km, à partir du 8 mai 2024
Le 23 juillet 2021, le chaudron accueillant la flamme olympique pendant les Jeux de Tokyo avait été allumée par la joueuse de tennis Naomi Osaka.
Le 23 juillet 2021, le chaudron accueillant la flamme olympique pendant les Jeux de Tokyo avait été allumée par la joueuse de tennis Naomi Osaka. - Jeff Pachoud / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Des lieux mythiques, partout sur le territoire national. Portée par 10.000 relayeurs, la flamme olympique va traverser pendant 80 jours la France sur près de 12.000 kilomètres à partir du 8 mai 2024, et passera par le Mont-Saint-Michel, les Antilles ou encore le château de Versaille, avant d’arriver à Paris le 26 juillet. Le parcours a été dévoilé ce vendredi par les organisateurs des Jeux olympiques 2024.

Si toutes les collectivités locales n’ont pas répondu à l’appel, en partie pour certaines en raison du coût jugé excessif, la flamme olympique va tout de même traverser plus de 64 territoires pendant plus de deux mois. Après avoir été allumée le 16 avril à Olympie, la torche va effectuer neuf jours de relais en Grèce avant de prendre le bateau pour rejoindre la France. Transportée par le mythique Bélem, un des plus anciens trois-mâts européens, elle arrivera le 8 mai à Marseille.

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Le lieu de l’allumage de la vasque à Paris n’est officiellement toujours pas arrêté, l’hypothèse de la Tour Eiffel, plusieurs fois évoquée, n’a pas été confirmée par le patron du Comité d’organisation (Cojo) Tony Estanguet.

400 villes, 64 territoires dont cinq ultramarins

Entre ces dates, elle traversera donc 64 territoires, dont cinq ultramarins, 400 villes, dont 65 clôtureront chaque étape, concerts et manifestations sportives à la clé. Le parcours ne sera pas linéaire, avec des sauts de puce pour relier les territoires partenaires.

Évidemment, à l’instar du parcours du Tour de France, la flamme, traitée avec les égards dignes d’un chef d’Etat, sera accompagnée d’une caravane, composée de sponsors. Et comme pour le Tour de France, elle passera dans des lieux emblématiques du pays. Après son arrivée à Marseille, elle traversera plusieurs villes du sud, comme Toulon, Montpellier, Carcassonne, Toulouse, avant de passer par les Pyrénées-Atlantiques, et de filer en Dordogne, puis en Charente, et en Vendée.

Une traversée de l’Atlantique sur le trimaran d’Armel Le Cléac'h

Arrivée dans le Finistère après être passée au Mont-Saint-Michel, elle prendra alors à partir de Brest un autre bateau : elle rejoindra en effet les Antilles à bord du « Relais des Océans », le trimaran Maxi Banque Populaire XI skippé par Armel Le Cléac'h, pour y passer neuf jours, avant de revenir en métropole.

Elle attaquera alors la France par la face est, en partant du sud pour arriver dans l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais, et finir en région parisienne, visiter notamment le château de Versailles, ou encore celui de Chambord. « Des lieux iconiques », résume Paris 2024.

Quant aux relayeurs, dont le processus de sélection est toujours en cours, ils seront 10.000, dont 3.000 en collectif. Chaque relayeur portera la flamme pendant environ quatre minutes sur une distance de 200 mètres. Un tiers des porteurs de flamme sera sélectionné par le comité d’organisation et le mouvement sportif, un autre tiers par les parrains du relais de la flamme BPCE (banque et assurance) et Coca-Cola, un autre tiers par les autres partenaires des JO et les derniers 10 % par les territoires accueillant la flamme.

La délicate question de la sécurité

La flamme olympique n’est plus passée en France depuis 2008 à Paris, une journée du mois d’avril qui avait tourné au fiasco. Le passage de la torche dans la capitale avait en effet été émaillé de nombreux incidents, sur fond de tension entre Pékin, organisateur des JO, et le Tibet, dont de nombreux sympathisants étaient venus sur le parcours dénoncer l’attitude de la Chine.

Cette question de la sécurité autour du relais de la flamme est récemment devenue un peu plus prégnante. La sécurisation du parcours est assurée par les services de l’Etat qui ont pris « très au sérieux », selon une source proche du Cojo, les menaces pesant sur la traversée de la flamme, notamment en raison du climat social né de la réforme des retraites et de nombreux et éparpillés appels à perturber le parcours.

Sans vouloir détailler le dispositif, le comité a assuré que la flamme serait protégée par une « bulle itinérante de sécurité » qui protégera la flamme et ses porteurs. « On sait que certains risquent de tenter quelque chose, que des militants d’Extinction Rébellion ou je ne sais d’où vont jeter des trucs sur la flamme, de bloquer le parcours. Nous avons évidemment pris ça en compte », glisse à l’AFP une source proche des arcanes olympiques. Il va y avoir du sport, et cela bien avant la cérémonie d’ouverture des JO.