PauvretEVers un « consensus » pour « réformer » le système financier mondial

Sommet de Paris : Emmanuel Macron évoque un « consensus » pour « réformer » le système financier mondial

PauvretESelon le président de la République français, la quarantaine de chefs d’Etats présents lors du sommet a notamment acté l’attribution de 100 milliards de dollars pour le développement et la transition climatique des pays pauvres
Le président français, Emmanuel Macron, lors du sommet de Paris.
Le président français, Emmanuel Macron, lors du sommet de Paris. - Lewis Joly/AP/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ce vendredi, le président français, Emmanuel Macron, a évoqué un « consensus complet » pour « réformer en profondeur » le système financier mondial, afin de le rendre « plus efficace, plus équitable », en clôture du sommet de Paris dédié à la lutte contre la pauvreté et le changement climatique.

« Il faut commencer le travail dès maintenant » pour le rendre aussi « plus adapté au monde d’aujourd’hui », a ajouté le chef de l’État en annonçant une « réunion de suivi », à Paris dans deux ans, sur ce « nouveau consensus ».

Cent milliards du FMI et 100 milliards par an des pays riches

Après deux jours de réunions en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, le président fait la liste des avancées. Parmi elles, la restructuration de la dette de la Zambie, et l’objectif désormais atteint en matière de réallocation aux pays pauvres de 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS), sorte de monnaie de réserve du Fonds monétaire international, pouvant servir pour le développement et la transition climatique.


Il a aussi réaffirmé que la promesse, faite en 2009 par les pays riches, de débloquer 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays pauvres face au réchauffement devrait enfin être tenue cette année, en retard.

Emmanuel Macron a, par ailleurs, évoqué de manière vague « une clause de dette résistante au climat », censée permettre la suspension des remboursements en cas de « catastrophe » naturelle, sans préciser quels pays ou organisations la mettraient en œuvre.

Rien sur la taxation carbone du transport maritime

Parmi les nombreuses initiatives citées, Emmanuel Macron n’a pas évoqué d’éventuelles avancées vers une taxation carbone du transport maritime international, qui étaient pourtant parmi les principaux objectifs du sommet.

Sur cette liste d’engagements ou initiatives, « tous ceux qui sont prêts à y adhérer formellement pourront signer », a lancé le président français aux dirigeants présents, dont le Brésilien Lula, le Premier ministre chinois Li Qianq, la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen ou de nombreux chefs d’Etat africains. Il a assuré n’avoir été que « le scribe », « le notaire » de leurs intentions, et a proposé un « mécanisme de suivi ». Aucune déclaration commune du sommet de Paris n’a été publiée à ce stade.

Sujets liés