APEROLa vente et la consommation d’alcool seront interdites dans les stades des JO

JO de Paris 2024 : La vente et la consommation d’alcool seront interdites (sauf pour les VIP)

APEROLe comité d’organisation des Jeux olympiques a décidé de ne pas autoriser la consommation de boissons alcoolisées sur l’ensemble des sites et des compétitions des JO 2024
Les JO 2024 seront sobres où ne seront pas.
Les JO 2024 seront sobres où ne seront pas.  - Kirill KUDRYAVTSEV/AFP  / AFP
Aymeric Le Gall

A.L.G.

L’apéro fera ceinture et bretelles lors des JO 2024. Selon une information du Parisien publiée ce lundi, le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) a décidé de ne pas autoriser la consommation de boissons alcoolisées sur l’ensemble des sites et des compétitions, conformément à la loi Evin du 12 janvier 1991.

« La vente et la distribution de boissons des groupes sont interdites dans les stades, dans les salles d’éducation physique, les gymnases et, d’une manière générale, dans tous les établissements d’activités physiques et sportives, indique en effet l’article 49-1-2 », précisant cependant que « le préfet peut, dans des conditions fixées par décret, accorder des dérogations temporaires aux dispositions du premier alinéa pour des raisons liées à des événements de caractère sportif, agricole ou touristique. »



Les VIP passent à travers les gouttes

Oubliée donc la petite pinte pour assister aux exploits des athlètes, comme c’était le cas lors des JO 2012 de Londres ou les JO 2016 de Rio, à titre de comparaison. Pour avoir droit à son petit plaisir coupable, il faudra dépenser bonbon. En effet, comme c’est déjà le cas dans les stades de foot, où l’alcool est interdit la plupart du temps, seuls les VIP auront droit à une dérogation pour siroter à foison. Les offres d’hospitalités en ligne sur le site officiel des JO 2024 de Paris proposent par exemple un menu « comprenant le champagne à l’arrivée des invités et service au bar avec vins, bières ».

A l’inverse, les organisateurs de la Coupe du monde de rugby 2023 aimeraient opter pour une politique différente, en s’appuyant sur le code de la Santé publique qui permet aux maires de France d’autoriser par arrêté la vente et la consommation d’alcool lors d’événements sportifs, jusqu’à dix fois par an et pour une durée maximale de 48 heures. « On ne peut pas imaginer une Coupe du monde de rugby sans bière dans les stades », avait ainsi expliqué Jacques Rivoal, le président du comité d’organisation du Mondial, en mai dernier.

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