Florent Pagny se confie sur la récidive de son cancer : « Aujourd’hui je fais profil bas »

Arrêter « de fanfaronner » : c’est la résolution prise par le chanteur Florent Pagny après avoir découvert la récidive de son cancer des poumons en mars 2023. Comme le rapporte Télé 7 Jours, l’artiste s’est confié au magazine La Fringale culturelle sur son changement de philosophie de vie au cours des derniers mois. En effet, Florent Pagny a été touché pour la première fois par le cancer en janvier 2022, devant subir six mois de chimiothérapie. Cela ne l’a pas empêché ensuite de se rendre au mariage de sa fille à New York (Etats-Unis), puis en Argentine. Seulement, la maladie a finalement ressurgi, obligeant l’interprète à ralentir le rythme.

« Ce n’est pas le scénario qu’on espérait. Il a vrillé un peu », a regretté Florent Pagny lors de l’entretien. Il avoue avoir arrêté son traitement d’immunothérapie en cours de route, trop confiant dans sa rémission. « Peut-être que si j’avais été en France, je n’aurais pas ce ganglion qui apparaît comme ça, et si j’avais suivi le programme prévu, peut-être… C’est un peu de ma faute ». Et de constater : « Je me suis rendu compte que le cancer ne se traite pas en quatre jours avec des antibiotiques ni en six mois de chimiothérapie, qui, de plus, exige des contrôles réguliers. »

En tournée cet été malgré tout

Toutefois, Florent Pagny a l’intention d’apprendre de ses erreurs et compte bien aujourd’hui suivre les prescriptions des médecins à la lettre. « Maintenant, je ne lâche plus mon traitement ! a-t-il promis. Je fais profil bas, j’arrête de fanfaronner parce que ça vient, ça part… ». L’artiste suit aujourd’hui un nouveau protocole : « J’ai entamé d’autres soins qui demandent d’y aller toutes les trois semaines. Les nouveaux examens démontrent que cela disparaît. »

Il sera bel et bien présent sur scène cet été, lors de nombreux concerts et festivals en France. « Les médecins m’ont dit que je pouvais chanter, mais pas faire d’excès autour », a-t-il annoncé aux spectateurs venus l’applaudir au début du mois à Nîmes (Gard). « Mon problème n’est pas ma voix, mais la gestion de mon oxygène, a-t-il détaillé. Je ne peux pas courir, je ne peux pas encore forcer, car je ressens tout de suite les contrecoups. »