Sorry SorryIl grave son nom sur le Colisée puis présente des excuses surréalistes

Italie : Surpris en train de graver son nom sur le Colisée, un touriste anglais présente des excuses surréalistes

Sorry SorryIl risque jusqu’à 15.000 euros d’amende et cinq ans de prison
Le touriste a assuré qu'il ne savait pas qu'il s'agissait d'un monument historique.
Le touriste a assuré qu'il ne savait pas qu'il s'agissait d'un monument historique. - Trimlack / Pixabay / Pixabay
20 Minutes avec agence

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«J’avoue avec un profond embarras que ce n’est qu’après ce qui s’est malheureusement passé que j’ai appris l’ancienneté du monument. » Dans une lettre relayée par le quotidien italien Il Messaggero, le touriste anglais qui avait été filmé en train à Rome de graver des inscriptions sur le Colisée le 23 juin dernier a présenté ses excuses. Des excuses peu crédibles quand on sait que ce grand amphithéâtre construit sous l’Empire romain est l’un des lieux touristiques italiens les plus visités au monde.

« Conscient de la gravité de l’acte commis, je souhaite, par ces lignes, adresser mes excuses les plus sincères et les plus honnêtes aux Italiens et au monde entier pour les dommages causés à un bien qui, en fait, est le patrimoine de toute l’humanité », écrit Ivan Dimitrov. Selon l’un de ses avocats, interrogé par Il Messaggero, l’homme « est l’exemple même de l’étranger qui croit que tout est permis en Italie, même ce type d’actes qui seraient sévèrement punis dans le pays d’origine ».

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Une peine de prison encourue

« J’ai pensé qu’il était essentiel de faire comprendre à notre client la valeur morale d’une lettre d’excuses à notre communauté nationale et aux institutions de la ville », ajoute-t-il, précisant que lui et son client espèrent parvenir à un accord avec le procureur « pour l’application d’une peine contenue et juste ».

Le 23 juin, le jeune homme de 31 ans avait été filmé en train de graver son nom et celui de sa petite amie, « Ivan + Haley 23 », avec une clé sur un mur du Colisée. Séquence qui avait provoqué l’indignation générale. Une enquête pour atteinte aux biens culturels a été ouverte. Pour son geste, le touriste risque jusqu’à 15.000 euros d’amende et cinq ans de prison.