EmbouteillageLe 6 juillet, une journée record pour les vols commerciaux

Le 6 juillet, une journée record pour les vols commerciaux

EmbouteillageLe 6 juillet dernier, 134.000 vols commerciaux ont été enregistrés par le site Flight radar 24
Le 6 juillet, 134.000 vols commerciaux ont été enregistrés par le site Flight radar 24 qui traque ces activités aériennes quotidiennement. (PHOTO D'ILLUSTRATION)
Le 6 juillet, 134.000 vols commerciaux ont été enregistrés par le site Flight radar 24 qui traque ces activités aériennes quotidiennement. (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Canva / Canva
20 Minutes

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Le trafic aérien battait de l’aile, il bat à présent des records. Les compagnies aériennes avaient vu le nombre de réservations décoller. En mai, elles frôlaient leur niveau d’avant-crise sanitaire, à 96, % de la fréquentation au même mois en 2019. Mais la reprise marque à présent un record. Le 6 juillet, 134.000 vols commerciaux ont été enregistrés par le site Flight radar 24 qui traque ces activités aériennes quotidiennement.

C’était la « journée la plus chargée pour l’aviation commerciale que nous ayons jamais suivie », remarque sur Twitter le site Web, créé en 2007. Au total, le traqueur a recensé 250.000 vols, tous types confondus, sur une seule journée. Ces données comprennent notamment « l’aviation générale, une grande partie du nombre total de vols, plus les hélicoptères, les activités militaires et d’autres activités d’avions d’affaires », explique Flight radar 24.

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Reprise de trafic

Ces données confirment la reprise annoncée pour le secteur, très impacté par la crise du Covid-19. L’Association internationale du transport aérien (Iata) a annoncé début juin prévoir cette année 4,35 milliards de trajets aériens individuels, proche du record de 4,54 milliards en 2019. Elle a aussi salué un taux de remplissage des appareils en mai de 81,8 %, revenu à son niveau d’avant-Covid.

En France, le trafic aérien de mai, exprimé en nombre de passagers, est revenu à 99,6 % du niveau mensuel d’avant la pandémie, avait indiqué fin juin la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Ayant perdu presque les deux tiers de ses passagers en 2020, le secteur aérien a remonté la pente depuis : l’Iata a dit s’attendre à ce que ses membres dégagent un bénéfice mondial de 9,8 milliards de dollars cette année, après des pertes cumulées de 183 milliards en 2020-2022.

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