garde à vousLa LPM est « celle dont nos armées ont besoin », affirme Macron

Budget défense : La Loi de programmation militaire est « celle dont nos armées ont besoin », selon Emmanuel Macron

garde à vousLa loi a été définitivement adoptée par le Parlement ce jeudi
Le 11 juillet 2012. Répétition du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées et la place de la Concorde. Ici, bataillon de chasseurs alpins.
Le 11 juillet 2012. Répétition du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées et la place de la Concorde. Ici, bataillon de chasseurs alpins. - V. WARTNER / 20 MINUTES / V. WARTNER / 20 MINUTES
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, que le Parlement a définitivement adoptée jeudi, « est celle dont nos armées ont besoin », s’est félicité le président Emmanuel Macron lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille du 14-Juillet.

« Cette loi est celle dont nos armées ont besoin. Vous avez voté un bon texte », a-t-il affirmé devant un parterre de militaires et de parlementaires réunis à l’Hôtel de Brienne. Cette LPM « volontariste, dans la continuité de la précédente, ce qui permettra à la France d’avoir doublé son budget annuel de défense sur la durée de ces deux LPM », a-t-il fait valoir en rappelant que « la France n’a pas attendu la guerre en Ukraine pour engager un effort massif ». « Je veux que la France continue de disposer des armées de référence en Europe », a-t-il insisté.

Une promulgation qui devrait être retardée

A la veille du 14 juillet, le Parlement a définitivement adopté par un dernier vote au Sénat le projet de programmation militaire (LPM) du gouvernement : 413 milliards d’euros sur sept ans, soit une hausse de 40 % par rapport à la précédente LPM qui avait déjà amorcé une remontée en puissance ces moyens des armées.

Une bonne nouvelle pour l’exécutif, qui espérait une adoption définitive avant la Fête nationale. Le texte a été adopté par 313 voix contre 17. Les sénateurs du groupe CRCE, à majorité communiste, ont voté contre. La plupart des écologistes se sont abstenus. La promulgation de la loi devrait en revanche être retardée, les députés LFI ayant déposé un recours au Conseil constitutionnel.