EnquêteUne femme tuée dans le RER, le suspect placé en hôpital psychiatrique

Mort d’une femme poussée sous un RER à Paris : Le suspect placé en hôpital psychiatrique

EnquêteUne femme se trouvait vendredi matin sur le quai du RER B à la station Cité universitaire à Paris, lorsqu’elle a été « volontairement » poussée par un homme. La victime n’a pas pu éviter le train, qui l’a percutée et mortellement blessée
Les premiers éléments de l'enquête n'ont pas permis d'établir de lien entre l'auteur et la victime.
Les premiers éléments de l'enquête n'ont pas permis d'établir de lien entre l'auteur et la victime.  - PATRICK LEVEQUE / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le suspect de l’assassinat d’une quinquagénaire, poussée ce vendredi matin sur les rails d’un RER à Paris, a été conduit à l’Infirmerie Psychiatrique de la Préfecture de Police (I3P), a indiqué samedi le parquet de Paris. « La poursuite de sa garde à vue a été considérée comme incompatible avec son état de santé », a expliqué le parquet. Les investigations, confiées au 3e district de la police judiciaire parisienne, se poursuivent.

Selon une source policière, une femme se trouvait ce vendredi matin sur le quai du RER B à la station Cité universitaire dans le 14e arrondissement de Paris, en direction du nord, lorsqu’elle a été « volontairement » poussée par un homme sur les voies. Quand elle est tombée sur la voie vendredi matin, la femme s’est relevée mais n’a pas pu éviter le train, qui l’a percutée et mortellement blessée, selon le parquet.

Le suspect déclare être « Dieu »

Au moment de son interpellation dans l’après-midi, cet homme a assuré aux policiers qu’il était « Dieu » et « devait tuer des gens », en ciblant des « personnes faibles », a ajouté une source policière. Les premiers éléments de l’enquête n’ont pas permis d’établir de lien entre l’auteur et la victime, âgée de 52 ans et de nationalité algérienne.

L’homme avait pris la fuite après avoir poussé la victime. Arrêté dans l’après-midi, initialement pour vol à l’étalage à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) par une patrouille de la brigade anticriminalité, il a avoué être « l’auteur des faits survenus (le) matin », a indiqué le parquet. Le visionnage des images de vidéosurveillance de la station RER a permis d’établir qu’il correspondait physiquement à l’auteur des faits, a-t-on souligné de même source.