une nuit plus calmeEnviron 255 véhicules incendiés et 96 interpellations pour le 14-Juillet

14-Juillet : 255 véhicules incendiés et 96 interpellations, annonce le ministère de l’Intérieur

une nuit plus calmeLe nombre d’incidents recensés dans la nuit de vendredi à samedi en baisse par rapport à l’année dernière
Une voiture incendiée (image d'illustration).
Une voiture incendiée (image d'illustration).  - UGO AMEZ/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une soirée plus calme que prévu. Il y a eu une « baisse importante » des dégradations lors des festivités du 14-Juillet, qui se déroulaient cette année sous haute surveillance après les récentes émeutes, a assuré ce samedi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui comme Elisabeth Borne, a été « félicité » par Emmanuel Macron.

« Les fêtes populaires, les concerts et les feux d’artifice ont pu se dérouler partout en France avec une baisse importante des dégradations par rapport à 2022 », a tweeté le ministre de l’Intérieur.

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« Le calme a régné ce qui était l’objectif. Les 13 et 14 juillet ont été plus calmes que l’an passé », a fait valoir de son côté l’Elysée. « Le Président de la République a félicité la Première ministre, le gouvernement et notamment le ministre de l’Intérieur. La France a eu une belle journée de fête nationale », a encore mis en avant la présidence.

Importante opération de maintien de l’ordre

Selon le bilan provisoire du ministère de l’Intérieur établi à 5h30, la nuit de vendredi à samedi a été « dans l’ensemble plus calme que l’année précédente ». Un total de 255 véhicules incendiés a été recensé, contre 423 l’an dernier, a précisé le ministère. Il y a eu 96 interpellations et sept policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés, contre 21 en 2022. Quelque « 51 usages d’artifice contre les forces de l’ordre » ont été comptabilisés, contre 333 en 2022.

A Paris et en proche banlieue, il y a eu « 62 incendies de biens », soit une « baisse de 70 % » par rapport à l’an dernier, a indiqué la préfecture de police. Un total de 53 personnes (-80 %) ont été interpellées dans cette zone, a ajouté la préfecture de police. De son côté le parquet a indiqué que dans la capitale, il y a eu 42 personnes placées en garde à vue, dont 12 mineurs, notamment pour participation à un groupement formé en vue de dégradations ou violences, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique et dégradations volontaires. Le ministère de l’Intérieur avait déjà observé une baisse des dégradations lors de la nuit du 13 juillet, traditionnellement marquée également par des incidents.

Comme la veille, 45.000 policiers et gendarmes, dont, pour la première fois un 14-Juillet, des unités d’élite étaient mobilisés. Un dispositif semblable à celui déployé lors des violences consécutives à la mort de Nahel, 17 ans, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin. Environ 165.000 mortiers d’artifice, très prisés des émeutiers, ont été saisis depuis le 27 juin, a-t-on indiqué samedi matin place Beauvau. Plus généralement, l’Elysée s’est réjoui du « moment d’union » qu’a représenté le 14-Juillet, « qui s’est parfaitement déroulé ».