École : Pourquoi l’assurance scolaire reste un casse-tête pour les parents

Toute famille dont les bambins sont en âge d’être scolarisés doit faire face à la sempiternelle question de l’assurance scolaire. Or, 82 % des parents se trompent sur les conditions dans lesquelles ce contrat est rendu obligatoire par la loi, selon un récent sondage YouGov réalisé pour la banque en ligne Floa.

Rappelons ainsi que cette protection est recommandée – mais facultative – pour tout ce qui rentre dans le cadre du programme de l’école, puisque c’est l’établissement qui sera responsable en cas de souci.

En revanche, l’assurance scolaire est impérative pour être protégé des incidents qui pourraient se produire dans le cadre des activités périscolaires et culturelles mais aussi pour toutes les sorties scolaires facultatives, comme les classes vertes ou encore pour les déjeuners à la cantine !

Côté garanties, les sondés privilégient sans surprise le remboursement des frais médicaux en cas de blessure de leur enfant (61 %) ou d’un autre enfant (61 %), ainsi que celui des dégâts matériels (56 %).

Mais le vol de matériel (42 %) et la protection contre le harcèlement scolaire et le cyber-harcèlement (34 %) sont aussi importants.

Des assurés casaniers

Si les offres d’assurance scolaire sont aujourd’hui pléthoriques – banques, mutuelles, assureurs généralistes, spécialisés, etc. –, cette enquête tend à montrer que les familles ne font pas vraiment jouer la concurrence en la matière.

D’après le sondage YouGov, 48 % des participants se tournent vers leurs assureurs habituels pour souscrire ce type de protection, tandis que 18 % optent pour la couverture proposée par l’association de parents d’élève de l’école de leur bambin. Enfin, 15 % s’adressent à leur banque.

En effet, il est sage de vérifier l’étendue de ses assurances en cours avant d’en contracter de nouvelles. D’autant que l’ajout de certaines options peut parfois suffire. Faites donc le point sur vos besoins et couvertures !