LégislationBorne veut une suspension des permis après une conduite sous stupéfiants

Le gouvernement veut « rendre automatique » la suspension du permis pour une conduite sous stupéfiants

LégislationPour lutter contre « le fléau » des conduites addictives au volant, la Première ministre a déclaré que le gouvernement entendait être « intraitable »
C’est quoi l'« homicide routier » ?
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’exécutif veut alourdir les peines en cas d’accidents de la route sous empire. Dans ce cadre, Élisabeth Borne a annoncé ce lundi à l’issue d’un Comité interministériel de la Sécurité routière (CISR) vouloir « rendre obligatoire » la suspension du permis en cas de conduite sous l’empire de stupéfiants.

Pour lutter contre « le fléau » des conduites addictives au volant, la Première ministre a déclaré que le gouvernement entendait être « intraitable » et « sanctionner plus sévèrement les conduites addictives » en rendant « automatique la suspension du permis en cas de conduite sous l’empire de stupéfiants ».

Plus de 3.000 morts par an

Le ministre de l’Intérieur a précisé que huit points seront désormais supprimés, contre six actuellement, en cas de conduite sous stupéfiants ou sous alcool. Le préfet peut pour l’instant décider d’une suspension de permis, « demain il le devra », a ajouté Gérald Darmanin.

Un total de 3.260 personnes sont mortes sur les routes de France métropolitaine en 2022, un bilan à un niveau stable (+0,5 %) par rapport à 2019, dernière année de référence avant la pandémie du Covid.