Violences sexuellesUn ostéopathe poursuivi pour viols et agressions sexuelles dans le Doubs

Doubs : Un ostéopathe mis en examen pour 7 viols et 19 agressions sexuelles

Violences sexuellesLe procureur évoque « des faits commis dans un moment de sidération où les plaignantes ne savaient plus faire la part des choses entre l’aspect thérapeutique et les violences sexuelles »
Au total la justice recense à ce jour 19 plaintes, dont sept pour viol, certaines victimes affirmant avoir subi des actes de pénétration sexuelle. (PHOTO D'ILLUSTRATION)
Au total la justice recense à ce jour 19 plaintes, dont sept pour viol, certaines victimes affirmant avoir subi des actes de pénétration sexuelle. (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Syspeo / Sipa / Sipa
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le parquet a requis un procès devant la cour criminelle départementale du Doubs. Un ostéopathe de Pontarlier a été mis en examen pour sept viols et 19 agressions sexuelles sur des patientes, a annoncé le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux, ce vendredi. Agé de 32 ans, l’homme nie les faits qui lui sont reprochés, a précisé le procureur.

Le commissariat de police de Pontarlier avait d’abord recueilli deux plaintes en 2018. Deux nouvelles plaintes avaient été déposées en 2019, puis 15 en 2020. Au total la justice recense à ce jour 19 plaintes, dont sept pour viol, certaines victimes affirmant avoir subi des actes de pénétration sexuelle.

Le mis en cause chassé de Pontarlier

« Mis en examen pour avoir commis sept viols et 19 agressions sexuelles sur 19 patientes différentes, l’ostéopathe de 32 ans conteste frontalement toutes les accusations portées contre lui, par ses propres patientes. Mais à la lumière de ce dossier le parquet de Besançon a estimé qu’il y avait des charges suffisantes contre cet ostéopathe » a déclaré Etienne Manteaux. « Des faits commis dans un moment de sidération où les plaignantes ne savaient plus faire la part des choses entre l’aspect thérapeutique et les violences sexuelles », a détaillé le Procureur. Cela explique qu’elles n’aient révélé les faits qu’a posteriori de ces séances d’ostéopathie

La décision du magistrat instructeur quant à un procès devant la cour criminelle départementale devrait être rendue « d’ici la fin de l’été », a précisé le procureur. Toutes les plaignantes ne se sont pas constituées partie civile et certaines seront entendues en qualité de témoin lors de l’éventuel procès. L’ostéopathe a été placé sous contrôle judiciaire. Il a l’interdiction d’exercer sa profession et d’apparaître à Pontarlier.