SANTESept cas de virus du Nil occidental en Gironde depuis le mois de juillet

Gironde : Sept cas de virus du Nil occidental recensés depuis le début de l’été

SANTEL’ARS avait reçu à la fin du mois de juillet le signalement, pour la première fois en Nouvelle-Aquitaine, de cas humains autochtones du virus du Nil occidental
Un moustique Culex pipiens.
Un moustique Culex pipiens. - Gabe Hamer / /AP/SIPA
Mickaël Bosredon

Mickaël Bosredon

L'essentiel

  • «Au 8 août, sept cas humains de virus du Nil occidental ont été identifiés en Gironde, dont quatre cas sont confirmés et trois sont en attente de confirmation » explique l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
  • L’infection à virus West Nile est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Culex qui se contaminent exclusivement au contact d’oiseaux infectés.
  • Des premiers cas équins en Nouvelle-Aquitaine avaient cependant été identifiés à l’automne 2022, « témoignant de l’existence d’une circulation du virus dans le réservoir aviaire de la région. »

Le département de la Gironde compte désormais sept cas de virus du Nil occidental (ou West-Nile) signalés sur son territoire, depuis le mois de juillet, annonce ce mercredi dans un communiqué l’ARS (Agence régionale de santé) Nouvelle-Aquitaine.

« A la fin du mois de juillet, l’ARS a reçu le signalement, pour la première fois en Nouvelle-Aquitaine, de cas humains autochtones du virus du Nil occidental » rappelle l’agence dans un communiqué. « Au 8 août, sept cas humains ont été identifiés en Gironde, dont quatre cas sont confirmés et trois sont en attente de confirmation. » Jusqu’à présent, en France, les infections humaines à virus West-Nile n’avaient été retrouvées que dans le pourtour méditerranéen (régions Paca et Occitanie).

Un virus qui ne se transmet pas d’homme à homme

L’infection à virus West Nile est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Culex qui se contaminent exclusivement au contact d’oiseaux infectés. Les oiseaux sont les réservoirs du virus. Le moustique Culex, aussi appelé « moustique commun », est une espèce endémique, distincte du moustique tigre Aedes albopictus.

La propagation est classique : le moustique pique un oiseau porteur du virus, puis un être humain. Le virus West-Nile ne se transmet pas d’homme à homme, - « même s’il existe un risque extrêmement faible de transmission à travers les dons de sang et d’organes » - ni de l’homme au moustique. Les hommes et les chevaux, piqués par un moustique contaminé, sont des « hôtes accidentels. » « Les premiers cas équins en Nouvelle-Aquitaine ont été identifiés à l’automne 2022, témoignant de l’existence d’une circulation du virus dans le réservoir aviaire de la région. »

Dans 80 % des cas, l’infection humaine à virus West-Nile est dite « asymptomatique », c’est-à-dire que le patient ne présente aucun symptôme. Elle se manifeste dans certains cas par un syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleurs, maux de tête), parfois accompagné d’une éruption cutanée.