électionsUn nouveau candidat en Equateur après l’assassinat de Villavicencio

Présidentielle en Equateur : Un nouveau candidat après l’assassinat de Villavicencio

électionsAprès l’assassinat de Fernando Villavicencio, le candidat à la présidentielle assassiné mercredi, Construye, son parti politique, a désigné dimanche le journaliste Christian Zurita, 53 ans, pour le représenter au scrutin du 20 août
Le journaliste et candidat du parti Construye à l'élection présidentielle Christian Zurita (à gauche), aux côtés de sa colistière et vice-présidente du parti Andrea Gonzalez (à droite), à Quito, le 13 août 2023.
Le journaliste et candidat du parti Construye à l'élection présidentielle Christian Zurita (à gauche), aux côtés de sa colistière et vice-présidente du parti Andrea Gonzalez (à droite), à Quito, le 13 août 2023. - MARTIN BERNETTI / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

A sept jours de l’élection présidentielle équatorienne, un nouveau candidat vient de faire son apparition. Après l’assassinat de Fernando Villavicencio, le candidat à la présidentielle assassiné mercredi, Construye, son parti politique, a désigné dimanche le journaliste Christian Zurita, 53 ans, pour le représenter au scrutin prévu le 20 août.

Samedi, ce parti avait dans un premier temps choisi l’écologiste Andrea González, qui était candidate à la vice-présidence au côté de Fernando Villavicencio, mais il est revenu sur sa décision, de peur que les règles électorales n’invalident sa candidature. Il existe une incertitude sur le fait de savoir si elle pouvait passer de candidate à la vice-présidence à candidate au poste suprême. Dans le doute, et faute de réponse du Conseil national électoral (CNE) dans le délai imparti, il a choisi de présenter Christian Zurita. Le parti a évoqué la possibilité qu’Andrea González apparaisse sur le bulletin de vote comme candidate à la vice-présidence.

Un « suivi intégral » du projet politique de Villavicencio

Christian Zurita, dont la candidature n’a pas encore été validée par le CNE, a indiqué qu’il suivrait intégralement le projet politique de son ami. Fernando Villavicencio, un journaliste de 59 ans en croisade contre la corruption dans son pays, était en deuxième position dans les enquêtes sur les intentions de vote à la présidentielle, quand il a été tué par balles alors qu’il quittait une réunion électorale dans la capitale, Quito.

La plus grande partie de l’Equateur est depuis soumise à l’état d’urgence, et le président Guillermo Lasso a accusé le crime organisé d’être responsable du meurtre. Six Colombiens ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête, et un a été tué juste après l’attentat par les gardes du corps du candidat.