cruel destinEn captivité depuis 53 ans, l’orque Lolita meurt peu avant sa libération

Etats-Unis : En captivité depuis 53 ans, l’orque Lolita meurt à quelques mois de sa libération

cruel destinCapturée à l’âge de 4 ans, l’orque a vécu la majeure partie de sa vie dans un bassin dont elle pouvait faire le tour en quelques secondes
Lolita, ici en mars 1995, avait cessé les représentations en 2021.
Lolita, ici en mars 1995, avait cessé les représentations en 2021. - Nuri Vallbona/AP/SIPA / SIPA
Guillaume Novello

G.N.

Elle était sans doute l’orque la plus célèbre des Etats-Unis. Lolita qui vivait depuis 53 ans au Seaquarium de Miami est morte, a annoncé sur Twitter le parc aquatique. « Bien qu’elle ait reçu les meilleurs soins médicaux possibles, elle est morte vendredi après-midi de ce que l’on croit être une infection rénale », a précisé le Seaquarium. Lolita avait souffert de problèmes pulmonaires à l’automne 2022 mais avait pourtant semblé s’en être bien remise.

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Capturée à l’âge de 4 ans dans les eaux du Pacifique, elle était un des attractions majeures du parc jusqu’en 2021 quand ont cessé ses représentations. Plusieurs organisations et associations se sont en effet mobilisées pour tenter de la réintroduire dans son milieu d’origine, au large de l’Etat de Whashington, au nord-ouest des Etats-Unis, arguant du fait qu’elle vivait dans un bassin dont elle pouvait faire le tour en quelques secondes. L’orque avait d’ailleurs été renommée Tokitae, réduit en Toki, qui est le terme utilisé par les peuples indigènes de l’Etat de Washington pour nommer les orques.

Un accord pour sa réintroduction

Le 30 mars dernier, un accord avait été signé entre le Seaquarium et l’association Friends of Toki pour organiser sa réintroduction dans son milieu d’origine. Et même si, indique le Miami Herald, il restait de nombreux obstacles à lever pour que le projet aboutisse, notamment l’obtention d’un permis fédéral pour créer une réserve aquatique destinée à Toki, le décès de cette dernière alors que sa libération était bien plus qu’un simple rêve, n’en est que plus cruel.