datingQuand les ex-candidats de « L’Amour est dans le pré » jouent les conseillers

« L’Amour est dans le pré » : Quand les anciens candidats jouent les conseillers

datingM6 programme la 2e soirée de son dating champêtre ce lundi 28 août à 21h10
Pierre, le producteur d‘Armagnac de l'édition 2012 vu cette saison dans « L' Amour est dans le pré: que sont-ils devenus? », reconnaît que d’éventuels participants peuvent venir à sa rencontre à l’occasion de foires ou de salons
Pierre, le producteur d‘Armagnac de l'édition 2012 vu cette saison dans « L' Amour est dans le pré: que sont-ils devenus? », reconnaît que d’éventuels participants peuvent venir à sa rencontre à l’occasion de foires ou de salons - Cecile Rogue/M6 / M6
Stéphanie Raïo

Stéphanie Raïo

L'essentiel

  • La semaine dernière, 3,1 millions de téléspectateurs ont suivi le lancement de la saison 18 de « L’Amour est dans le pré ».
  • Depuis quelques années, avant de se lancer dans l’aventure, certains agriculteurs n’hésitent pas à consulter leurs prédécesseurs afin de dissiper leurs doutes ou asseoir leur décision.
  • « Cette année, beaucoup sont venus au Salon de l’Agriculture voir les anciens et leur demander conseils », révèle Karine Le Marchand.

Ils ont cherché l’âme sœur dans « L’Amour est dans le pré » il y a déjà quelques saisons, et pourtant, l’émission n’est toujours pas finie pour eux. En coulisses, les ex-participants du dating de M6, souvent les plus emblématiques, continuent de jouer un rôle. Ainsi les agriculteurs tentés par l’aventure n’hésitent pas à les consulter. Karine Le Marchand révèle que « cette année, beaucoup sont venus au Salon de l’Agriculture voir les anciens et leur demander conseils ». Pierre, le producteur d‘Armagnac de la saison 7, reconnaît que d’éventuels participants peuvent venir à sa rencontre à l’occasion de foires ou de salons. Il renseigne ceux dont la démarche lui semble sincère et éconduit ceux qui le consultent pour les mauvaises raisons. « Si un agriculteur me dit vouloir faire l’émission pour la pub que cela fera à ses produits ou pour rencontrer Karine Le Marchand, je ne lui adresse même pas la parole, tranche-t-il. Par contre, si je rencontre une fille, et cela m’est déjà arrivé, qui me dit : « papa est célibataire depuis longtemps, maman l’a quitté »… Bref, si l’objectif est vraiment de trouver quelqu’un, il faut y aller. Si c’est de faire le buzz, qu’il fasse une autre émission, ça ne marche pas ».

Côté production, ces éleveurs, producteurs ou maraîchers découverts sur M6 s’imposent comme les meilleurs interlocuteurs quand il s’agit de discuter avec d’éventuels candidats qui hésitent. « C’est rare que cela arrive mais parfois, les personnes qui s’occupent de la sélection sentent qu’un agriculteur a besoin d’être rassuré, explique Deborah Huet, directrice des programmes Fremantle France. Il est plus simple qu’un autre agriculteur lui parle et lui raconte son expérience afin qu’il puisse prendre sa décision. Mathieu (saison 15) nous a déjà aidés pour les agriculteurs gays qui se posent des questions. Il était plus à même de discuter avec eux, de partager son vécu ». Tout comme lui, Aurélia (saison 13), ou Cathy (saison 15), sont parfois appelées à échanger avec de futurs participants. « Il faut évidemment qu’ils en aient envie, précise Deborah Huet. En tout cas, ils ont le contact facile »

Pierre, qui a rencontré Frédérique dans l’émission, a lui aussi accepté que la production communique son numéro de téléphone aux agriculteurs indécis. Onze ans après son passage sur M6, il dévoile une argumentation bien rodée. « Généralement, la première chose que l’on me dit, c’est : " je suis timide, je passe mal à la télé, je ne vais pas savoir quoi dire ", explique-t-il. Si c’est ça, je sais comment répondre. Dans « L’Amour est dans le pré », on l’a vu par le passé, le timide ou la gueule cassée gagne car les gens sont touchés ». Il poursuit : « S’ils me disent : "ma famille ou mes parents ne veulent pas que je fasse l’émission ", là c’est plus compliqué. Et si on me dit : " je ne veux rien changer à ma vie, je veux continuer à travailler quinze heures par jour, je veux faire mes foins à telle époque, semer mon maïs à telle autre… ", je lui dis : " n’y va pas". Moi je peux vous dire que cela a été un ouragan l’arrivée de Fred dans ma vie et tant mieux ! »

Fort de ces conseils avisés, chacun peut faire son choix. Reste alors aux célibataires de « L’Amour est dans le pré » d’écrire leur propre histoire.


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