REGULATIONElon Musk assure que Twitter « travaille dur » pour se conformer au DSA

Elon Musk assure que Twitter « travaille dur » pour se conformer au nouveau règlement européen

REGULATIONLe Digital Services Act, censé réguler les plateformes et réseaux sociaux, est entré en vigueur ce 25 août
Le propriétaire de X (anciennement Twitter) Elon Musk.
Le propriétaire de X (anciennement Twitter) Elon Musk. - Andrea Ronchini/PACIFIC P/SIPA / SIPA
Hakima Bounemoura

H. B.

La plateforme va se soumettre aux nouvelles règles. Le propriétaire de X (anciennement Twitter) Elon Musk a assuré ce vendredi que le réseau social « travaille dur » pour se conformer au règlement européen qui impose des obligations renforcées aux géants du Net contre les contenus illégaux et la désinformation.

« Nous travaillons dur là-dessus », a écrit sur X le milliardaire, en réponse à une vidéo du commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton à propos de la loi sur les services numériques (Digital Services Act), contraignante depuis vendredi pour les plus grandes plateformes.

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« Ce 25 août marque un tournant majeur. Les internautes, dorénavant, vont bénéficier d’une protection renforcée, mais aussi de contrôle et de choix accrus », avait écrit sur X (anciennement Twitter) Thierry Breton, assurant que le DSA était aussi « là pour protéger la liberté d’expression contre les décisions arbitraires ». « Mes services et moi-même serons très, très rigoureux pour vérifier que les plateformes se conforment au DSA », a-t-il promis.

Des amendes pouvant atteindre 6 % du chiffre d’affaires

La loi sur les services numériques s’impose désormais aux 19 plus grands réseaux sociaux, places de marchés et moteurs de recherche, parmi lesquels Google, YouTube, Amazon, Facebook, Instagram, X (ex-Twitter) ou TikTok. Ces entreprises, qui comptent chacune plus de 45 millions d’utilisateurs actifs dans l’UE, sont astreintes à de nouvelles obligations pour combattre la désinformation, la haine en ligne, la pédopornographie ou encore les contrefaçons, et ce sous la surveillance de la Commission européenne.

Les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant atteindre 6 % du chiffre d’affaires mondial de leur groupe et, en dernier recours, en cas d’infractions graves répétées, à une interdiction temporaire d’exercer dans l’UE.