MOUVEMENT SOCIALRassemblement des opérateurs du Samu le 7 septembre devant le ministère

ARM : Les opérateurs du Samu en grève appellent à un rassemblement le 7 septembre devant le ministère de la Santé

MOUVEMENT SOCIALLes opérateurs du Samu sont en grève dans les trois quarts du territoire pour réclamer une « revalorisation » salariale
Une assistante de régulation médicale, à Toulouse le 14 août 2023.
Une assistante de régulation médicale, à Toulouse le 14 août 2023. - FRED SCHEIBER / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les représentants des assistants de régulation médicale (ARM) veulent se faire entendre du ministre de la Santé Aurélien Rousseau. Pour cela, les opérateurs du Samu, en grève dans les trois quarts du territoire pour réclamer notamment une « revalorisation » salariale, appellent à se rassembler le 7 septembre devant le ministère, ont-ils annoncé mercredi.

A ce stade, « les ARM de 73 Samu (sur les 100 que compte la France) sont en grève illimitée », selon un communiqué de l’Association française des assistants de régulation médicale, l’une des deux principales organisations pour cette profession. « N’ayant aucune nouvelle de M. (Aurélien) Rousseau, ministre de la Santé, l’Afarm appelle les ARM à se mobiliser le 7 septembre 2023 à 11h00 », devant le ministère.

Un mouvement peu visible

Commencée le 3 juillet, la grève se voit peu car les ARM grévistes sont, comme beaucoup de soignants, généralement assignés par l’administration. Dans une période de fortes tensions aux urgences, où les autorités enjoignent aux patients « d’appeler le 15 » en premier recours, les ARM doivent faire face à un important surcroît d’activité, et sont « épuisés », dénonce l’Afarm.

Ils réclament une « reconnaissance » de cette « pénibilité », notamment via une prime mensuelle de 100 euros que touchent déjà les professionnels des autres structures d’urgences, et des précisions sur de nouvelles grilles, promises par les autorités.

« On est en sous-effectifs, le problème est que nos écoles ne sont qu’à moitié remplies (…) Aujourd’hui, un ARM fait jour, nuit, week-end, met quelque part sa vie de côté, pour 1.300 euros », a dénoncé mardi sur BFM Lyon Alexandre Maluga, coprésident de l’Afarm. « On attend toujours (la) réponse (d’Aurélien Rousseau) malheureusement. Il n’y a aucune date de fixée, hormis par la directrice de la DGOS (Direction générale de l’Offre de soins), qui souhaiterait nous voir fin septembre », a-t-il ajouté. Dans un courrier au ministre de la Santé, le président d’Action Praticiens Hôpital, Jean-François Cibien, appelle lui aussi à leur accorder immédiatement cette « prime de risque » qu’ils réclament.

« Les ARM, c’est le cœur, c’est la rotule de notre système de régulation. Ils ont une fonction particulière qui, en quelques années, a pris beaucoup d’ampleur (…) Je considère qu’une partie de (leurs) revendications sont légitimes et on va y travailler dans les toutes prochaines semaines », avait pour sa part promis mi-août Aurélien Rousseau, sans préciser à quelles revendications il faisait allusion.

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