pirate 2.0La police londonienne en alerte après la cyberattaque d’un sous-traitant

Royaume-Uni : La police de Londres en alerte après la cyberattaque d’un sous-traitant

pirate 2.0L’entreprise piratée avait notamment en sa possession les noms, grades et photos des policiers de la capitale anglaise
Un piratage informatique inquiète fortement les forces de l'ordre londonienne. (Illustration)
Un piratage informatique inquiète fortement les forces de l'ordre londonienne. (Illustration) - Grant Falvey/LNP/Shutterstock/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Après la fuite de données de la police de Berne en Suisse et de la police en Irlande du Nord, c’est au tour de la police de Londres. Dimanche, les responsables des forces de l’ordre de la capitale ont annoncé la prise de mesures de sécurité après « un accès non autorisé au système informatique de l’un de ses fournisseurs » et la violation de données de sécurité.

Cette entreprise hackée en question possédait dans ses bases de données les noms, grades, photos, niveaux de salaire et de contrôle des policiers et des équipes. La police précise cependant que ce sous-traitant ne possédait ni les adresses, ni les numéros de téléphone, ni données financières de ses agents.

« Une inquiétude incroyable » des policiers

Le journal The Sun a rapporté dimanche que « des cyber-criminels ont pénétré les systèmes informatiques » de l’entreprise qui imprime les cartes d’identité et les passes pour la police londonienne, la plus grande force de police du Royaume-Uni. Scotland Yard a précisé que les enquêteurs travaillent désormais avec l’entreprise pour voir s’il y a eu une quelconque faille dans la sécurité de ses données.

Selon un de ses porte-parole, il était impossible de savoir quand a eu lieu le piratage ni combien de personnels pourraient être touchés. « Des mesures de sécurité ont été prises… à la suite de ce rapport », a ajouté la force de police dans un communiqué.

Pour la Fédération de la police métropolitaine, qui représente les policiers de la base, cette faille de sécurité est susceptible de causer « une inquiétude incroyable et de la colère » chez les agents. « Nous partageons ce sentiment de révolte […] C’est une violation de sécurité stupéfiante, qui n’aurait jamais dû se produire », a déclaré son vice-président Rick Prior.