AutoPorsche annonce du nouveau sur les carburants synthétiques

Porsche annonce du nouveau sur les carburants synthétiques

AutoUne nouvelle technologie de capture de CO2 dans l’air pourrait grandement faciliter et verdir la production de carburants synthétiques neutres en carbone
Le logo Porsche. (Illustration)
Le logo Porsche. (Illustration) - Jeppe Gustafsson/Shutterstock/SIPA / SIPA
Stéphane Lémeret

Stéphane Lémeret

Durant une conférence organisée au Salon de Munich par le groupe VW, Porsche et HIF Global, entreprise partenaire dans la recherche sur les e-fuels, le constructeur allemand a présenté le projet pilote d’une unité DAC, permettant de capturer le CO2 (nécessaire à l’élaboration de carburant synthétique) directement dans l’air ambiant. Cette technologie serait apparemment suffisamment aboutie pour être facilement déployée à différentes échelles, économiquement viable, et surtout durable, puisque quelques éoliennes suffisent à la faire fonctionner.

La maquette du système de captation de CO2 dans l'air, qui sera bientôt installé dans l'usine pilote d'e-fuel que Porsche exploite au Chili
La maquette du système de captation de CO2 dans l'air, qui sera bientôt installé dans l'usine pilote d'e-fuel que Porsche exploite au Chili - Porsche

Porsche envisage d’utiliser cette technologie dans son usine pilote du Chili, qui a déjà commencé à produire du e-fuel. L’objectif est de voir dans quelle mesure cette technologie peut encore réduire l’emprunte écologique et le coût de ce carburant neutre en CO2. Notez au passage que la capture de CO2 n’intéresse pas que l’industrie automobile. Le CO2 retiré de l’atmosphère peut également servir de matière première pour des plastiques non-fossiles, voire rester captif et être enfoui dans le sol.

Toujours sur le sujet des carburants synthétiques, on apprend que Stellantis a mené des recherches avec un partenaire technique, qui indiquent que vingt-quatre familles de moteurs actuels ou récents des marques du groupe sont compatibles avec les eFuels. L’info est importante, dans la mesure où même si la fin de la vente de moteurs thermiques se confirme en 2035, il restera sur les routes des millions de véhicules, dont il serait bon également de réduire l’impact environnemental.