deuilDeux nouvelles victimes identifiées, 22 ans après le 11-Septembre

11-Septembre : Deux nouvelles victimes identifiées, 22 ans après l’attaque terroriste

deuilPlus d’un millier de victimes n’ont toujours pas pu être identifiées en raison de la violence de l’effondrement des tours jumelles
Les ruines des deux tours du World Trade Center, après les attentats du 11-Septembre.
Les ruines des deux tours du World Trade Center, après les attentats du 11-Septembre. - AFP / Pixpalace
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Vingt-deux ans après les attaques djihadistes du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, les restes de deux victimes tuées dans les tours du World Trade Center à New York ont pu être identifiées grâce à l’ADN, ont annoncé les autorités. Les identités des deux victimes, un homme et une femme, n’ont pas été révélées à la demande des familles. Elles portent à 1.649 le nombre de personnes dont des restes ont été identifiés, sur un total de 2.753 morts, a précisé le bureau de médecine légale de New York (OCME).

« Nous espérons que ces nouvelles identifications apporteront un peu de réconfort aux familles des victimes, et les efforts déployés par le bureau du médecin légiste en chef témoignent de l’engagement inébranlable de la ville à réunir toutes les victimes du World Trade Center avec leurs proches, » a déclaré vendredi le maire de la ville, le démocrate Eric Adams, dans un communiqué.

Une nouvelle technique de séquençage

1.104 victimes n’ont toujours pas pu être identifiées, et les deux dernières identifications remontaient à 2021. Lorsque la tour sud, puis la tour nord, du World Trade Center, se sont effondrées après l’attaque, la violence du déluge de feu, d’acier et de poussière fut telle qu’aucune trace ADN n’a jamais été retrouvée pour des centaines de morts.

Les deux nouvelles identifications ont été rendues possibles grâce à une « technologie de séquençage de nouvelle génération récemment adoptée - plus sensible et plus rapide que les techniques d’ADN conventionnelles » et utilisée notamment par l’armée américaine, explique l’OCME.