Séisme au Maroc : Un pays dans l’horreur

L’horreur après la peur. Réveillés en pleine nuit par un séisme de magnitude 6,8, les Marocains ne sont pas sortis du cauchemar aux premières lueurs de l’aube, samedi matin. Les morts se comptent par centaines - au moins 1.037 décès selon un bilan du ministère de l’Intérieur samedi à 13 heures –, tandis que les dégâts sont considérables.

L’épicentre de la secousse tellurique est située dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville Marrakech. Plus de la moitié des morts ont été recensées à Al-Haouz, épicentre du séisme et à Taroudant plus au sud, deux zones rurales montagneuses au cœur du Haut Atlas. Il s’agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour.

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  Pour certains habitants de Marrakech, qui ont perdu proches et maison, le séisme est une terrible catastrophe.

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  Les rues de Marrakech sont jonchées de débris et de gravats causés par l’effondrement des bâtiments, trop fragiles pour résister aux puissantes secousses sismiques.

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  « C’est comme si on avait été frappé par une bombe », a décrit avec désarroi une habitante de Marrakech, Hafida Sahraouia. « On faisait à dîner quand on a entendu comme une sorte de détonation. Prise de panique, je suis vite sortie avec mes enfants. Notre maison s’est malheureusement effondrée », raconte cette femme de 50 ans qui s’est réfugiée avec sa famille sur une grande place à l’entrée de son quartier.

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  Selon le dernier bilan officiel, plus de 2.000 perdonnes ont péri dans la catastrophe. Dans Marrakech, des centaines de touristes et habitants des quartiers avoisinants ont trouvé refuge sur les places de la ville. Ils étaient nombreux à dormir à même le sol, parfois sans couvertures. D’autres n’arrivaient pas à fermer l’œil, comme Ghannou Najem, une octogénaire arrivée depuis Casablanca à Marrakech, quelques heures seulement avant le séisme.

  « Je suis venue pour visiter la ville avec ma fille et ma petite-fille. Le soir, elles sont toutes les deux sorties et je suis restée à l’hôtel. Je m’apprêtais à dormir quand j’ai entendu les portes et les volets claquer. Je suis sortie en panique, je croyais que j’allais mourir toute seule », relate-t-elle.

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  Un homme regarde les dégâts causés par le séisme aux bâtiments de Marrakech.

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  Certains bâtiments se sont entièrement écroulés, obstruant les rues de Marrakech.

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  Baize constate les dégâts dans son restaurant de Moulay Brahim près de Marrakech.

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  Des secouristes interviennent dans les ruines de Moulay Brahim, un village montagneux qui déplore une dizaine de victimes mais craint un bilan plus lourd.

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  Les rescapés de Moulay Ibrahim se retrouvent sur des couvertures, leurs maisons n’ayant pas survécu au tremblement de terre.

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  Bénéficiant sans doute d’une protection divine, le minaret de la mosquée de Moulay Ibrahim est toujours de bout, mais dans quel état !

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  Moulay Ibrahim, situé dans la province d’Al-Haouz, épicentre du séisme, a été durement touché par le tremblement de terre.

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