BUDGETLes jeunes qui ne trouvent pas de logement voient leur avenir s’assombrir

Immobilier : Les jeunes qui ne trouvent pas de logement voient leur avenir s’assombrir

BUDGETÉtape primordiale d’émancipation, l’obtention du premier logement est hélas un parcours du combattant pour les jeunes
Les jeunes sont durement touchés par la crise du logement
Les jeunes sont durement touchés par la crise du logement - iStock / City Presse
J.P. pour 20 Minutes

J.P. pour 20 Minutes

Pénurie de logements dans les grandes métropoles en tension, loyers de plus en plus exorbitants, dossiers de location drastiques et concurrence féroce entre les candidats sont autant d’embûches auxquelles se confrontent les locataires en France.

Alors que la crise du logement s’intensifie depuis plusieurs années, elle touche particulièrement les jeunes, au point parfois de les forcer à revoir leurs projets d’avenir à la baisse, comme le révèle un récent sondage Opinion Way réalisé auprès de plus de 1.000 personnes pour la plateforme Wellow, actrice de l’habitat collectif, social et urbain.

Des projets mis de côté

Si quitter le domicile familial est un symbole d’émancipation et d’indépendance, c’est aussi bien souvent une nécessité pour poursuivre ses études ou accéder à l’emploi. Mais encore faut-il avoir les moyens de se loger dans la ville de son choix !

Ainsi, 31 % des moins de 35 ans ont dû retarder leur passage à une vie autonome et 20 % déclarent être retournés vivre chez leurs parents en raison de l’augmentation du coût du logement.

Plus globalement, ne pas pouvoir se loger à un prix juste constitue un véritable frein à l’emploi.

Pas de logement, pas d'avenir
Pas de logement, pas d'avenir - iStock

En effet, 26 % des personnes interrogées déclarent avoir été obligées de retarder leurs projets de reconversion professionnelle, tandis que 22 % ont renoncé à s’orienter vers des métiers en tension en raison du décalage entre les salaires proposés et le coût du logement.

De même, 14 % ont été obligés de refuser un emploi et 12 % une formation. En outre, 12 % des jeunes sondés ont carrément dû renoncer à poursuivre leurs études.

Le parcours du combattant

Sans surprise, parmi les difficultés exprimées, un jeune sur deux déplore les conditions trop sélectives imposées par les propriétaires (nature du contrat, garant, caution, salaire minimum, etc.).

L’exigence d’une caution parentale est notamment un frein important (16 % n’ont pas pu y répondre). Or, bien que le dispositif public de la garantie Visale propose une alternative intéressante, il n’est pas toujours connu ni accepté partout.

Notre dossier « logement »

Face à une concurrence sans merci, bon nombre de jeunes enchaînent également les visites, tout en sachant que leur dossier a peu de chance d’être accepté (41 %).

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