On va se quitter sur cette royale attente des invités au royal dîner de gala (royal). On se retrouve demain pour tout vous raconter de la soirée (on va essayer de faire témoigner les homards) mais aussi pour suivre la seconde journée de la visite d’Etat du roi Charles III. Au programme : visite de la basilique de Saint-Denis, du chantier de Notre-Dame, passage historique au Sénat… Bref, on va reprendre une dose (royale) de Charles III.

Les badauds qui attendent devant le château en sont pour le moment pour leurs frais : les quelques berlines qui arrivent vont se placer directement dans la cour d'honneur, où elles déposent les invités, puis vont se garer sur le parvis.

loin des curieux, nous précise notre journaliste présente sur place.

On vous redonne le menu du dîner pour bien vous faire baver d’envie (parce qu’a priori, si vous êtes sur ce live avec nous, c’est que vous n’êtes pas invités…)

L’entrée, signée par la cheffe trois étoiles Anne-Sophie Pic, mêle homard bleu et tourteau de casier avec un voile d’amandes fraîches et un trait de gel de menthe-coq.

Le plat principal réalisé par le chef triplement étoilé Yannick Alléno sera une Volaille de Bresse au parfum de maïs, marinée au champagne et accompagnée d’un gratin de cèpes.

Le maître-fromager Bernard Antony a choisi un Comté de 30 mois et un Stichelton, un fromage bleu 100 % anglais.

En dessert, le pâtissier Pierre Hermé a conçu, pour l’occasion, une nouvelle version de son biscuit macaron Ispahan à la rose, avec une « compotée de framboises cuites et crues, d’un sorbet litchi à la rose, d’un sorbet framboise, le tout sur un disque très fin de macaron », a détaillé le chef dans Le Point.

Une cinquantaine de personnes sont déjà massées devant les barrières aux abords du château de Versailles pour voir passer le roi, la reine et tous les invités du dîner qui sera servi pour environ 150 invités dans la Galerie des glaces. A priori, ce ne sera pas avant 19h30…

Si les dizaines de journalistes présents étaient autorisés à poser des questions pendant cet après-midi protocolaire, on aurait pu entendre le roi réagir à chaud à la décision du Premier ministre britannique Rishi Sunak qui vient d’annoncer une politique climatique plus « pragmatique » et « réaliste » pour atteindre la neutralité carbone en 2050. La fin de la vente des voitures à essence ou diesel sera ainsi reportée de 2030 à 2035, entre autres mesures d’assouplissement de diverses contraintes écologiques. Après tout, l’écologie, c’est son dada, non ?

Bon, en vrai, le roi n’est pas autorisé à répondre à chaud sur quelques sujets publics que ce soit.

Les deux chefs d’Etat se sont offerts des livres pendant cette rencontre officielle. Pourquoi ? Parce que quand on n’a pas été élevé chez les sangliers, ça se fait, voilà.

Emmanuel Macron a offert au roi une édition originale des Racines du ciel de Romain Gary, un « plaidoyer en faveur de la protection de la planète », delon l’AFP. Charles III, lui, est venu avec une édition des Lettres sur les Anglais, de Voltaire.

Selon l’Elysée, le cadeau présidentie fait écho à la « coopération ancienne du Président de la République et du roi Charles en faveur de la biodiversité ». Racines du ciel, prix Goncourt en 1956, se déroule en Afrique, avec pour thème central « la protection de la planète et en particulier des éléphants ».

En attendant que notre journaliste rallie la préfecture très républicaine des Yvelines pour nous raconter l’arrivée des invités du dîner de gala, on peut vous dire que la journée a été compliquée pour les Versaillais. Routes fermée, lignes de bus déviées, contrôles de police en pagaille, survol incessant d’hélicoptères… Presque pire que pour le passage du Tour de France en juillet dernier.

On commence à débriefer l’événement à la rédac et les questions de protocole fusent autour de la première dame. Pourquoi Brigitte Macron n’a pas fait de baisemain ? Pourquoi ne portait-elle pas de chapeau ? Pourquoi se faisait-elle porter son sac à main (alors que la reine Camilla tenait le sien elle-même) ?

Bref on réfléchit sérieusement à l’embauche en CDI d’un.e spécialiste du protocole présidentielo-royal. Envoyez CV et lettres de motiv' à la rédaction.

Comme le montre cette vidéo de BFMTV, Emmanuel Macron et Charles III se sont offert un petit bain de foule sur le chemin entre l’Elysée et l’ambassade du Royaume-Uni. On peut notamment entendre quelques enthousiastes « vive le roi ! » lancés parmi les personnes présentes.

Charles III à peine parti, les services de l’Elysée ont plié le tapis rouge et effacé toutes traces du passage du couple royal… Jusqu’à leur retour demain jeudi pour un rendez-vous informel avec Emmanuel Macron.

On a presque été mauvaise langue en pensant que Charles III ne respecterait pas le planning de la journée. Le roi vient de quitter l'Elysée en compagnie d'Emmanuel Macron pour se rendre à quelques mètres de là, à l'ambassade du Royaume-Uni. Au programme ? Replanter un chêne offert par le président de la République en l'honneur du roi.

En théorie, le couple royal doit se rendre à l’Ambassade du Royaume-Uni (juste à côté de l’Elysée) dans une poignée de minutes mais Charles III est toujours en entretien avec Emmanuel Macron. Le roi se montrera-t-il ponctuel ou prendre-t-il du retard sur le planning ? Suspense…

Avant de partir s’entretenir avec Charles III, Emmanuel Macron a salué Camilla par un baisemain. La reine a ensuite quitté l’Elysée, accompagnée par Brigitte Macron.

Dans la cour de l’Elysée, la Garde républicaine est en place en attendant Charles III et Emmanuel Macron. Notre journaliste Mathilde Cousin est dans les starting-blocks.

Bye bye the most beautiful avenue of the world et direction l’Elysée.

Pendant que Charles III et Camilla serrent quelques paluches dans les grandins, on essaye de deviner quelques têtes connnues et franchement on n'y arrive pas. Il est où Hugh Grant ?

La Patrouille de France s’est élancée dans les airs et a dessiné un bleu blanc rouge dans le ciel. Pas patriote pour un sou, le chat de notre collègue Benjamin a été effrayé par le bruit.

L’ambassade du Royaume-Uni est pavoisée aux couleurs de Charles et Camilla.