IMMIGRATIONSept militants d’ultra-droite arrêtés en marge d’un colloque à Saint-Brevin

Saint-Brevin : Sept militants d’ultra-droite interpellés en marge d’un colloque sur l’accueil des exilés

IMMIGRATIONLes tensions sont toujours vives dans la petite commune de Loire-Atlantique
Un colloque sur l'accueil des exilés s'est tenu samedi à Saint-Brevin-les-Pins en Loire-Atlantique.
Un colloque sur l'accueil des exilés s'est tenu samedi à Saint-Brevin-les-Pins en Loire-Atlantique.  - F.Brenon/20Minutes / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

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Le colloque s’est tenu sous haute surveillance. Samedi, quatre associations ont organisé une rencontre sur le thème de l’accueil des exilés à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). Redoutant des affrontements, les autorités avaient déployé pour l’occasion un important dispositif de sécurité autour de la salle où se tenait le colloque.

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Cela n’a pas empêché une soixantaine de militants de l’ultra-droite de manifester alors que tout rassemblement était interdit suite à un arrêté municipal pris vendredi. « Six gardes à vue sont actuellement en cours pour port d’arme par destination et participation à un attroupement en vue d’une manifestation non déclarée », a appris l’AFP de source proche du dossier. La préfecture de Loire-Atlantique a quant à elle fait état en fin de journée de sept interpellations.

Des manifestations d’extrême droite se sont enchaînées à Saint-Brévin, tranquille station balnéaire, depuis l’officialisation fin 2021 du transfert d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada), qui existait déjà dans la commune. L’ancien maire de la ville, Yannick Morez, avait démissionné en mai après avoir fait l’objet de menaces de l’extrême droite. Ces attaques avaient culminé en mars dernier avec l’incendie de deux véhicules du maire devant son domicile, dont la façade avait également été touchée par les flammes.