TEMOIGNAGE« J’ai été bouleversé… » L’animateur Bruno Guillon raconte son agression

Agression de Bruno Guillon : « J’ai passé une demi-heure avec un pétard sur le front », raconte l’animateur

TEMOIGNAGEBruno Guillon dit avoir retenu « deux leçons » du violent cambriolage dont il a été victime
L'animateur de Fun Radio a salué les nombreuses marques de soutien qu'il a reçu.
L'animateur de Fun Radio a salué les nombreuses marques de soutien qu'il a reçu. - JC TARDIVON/SIPA / SIPA
Xavier Regnier

X.R.

Il est déjà de retour. Absent de l’antenne mercredi après avoir été agressé à son domicile dans la nuit, l’animateur Bruno Guillon a repris son émission quotidienne à 6 heures sur Fun Radio ce jeudi matin. « Je pense que comme tout le monde vous vous demandez ce qui s’est passé chez moi hier. J’ai été victime d’une agression », entame-t-il sans détour après les salutations avec son équipe. Quatre personnes l’ont séquestré à son domicile avec sa femme et son fils le temps de dérober bijoux et sacs de luxe.

« Je retiendrais deux choses de ce truc, d’abord c’est qu’on est riche que de ses amis », continue-t-il en remerciant ses auditeurs pour les « milliers de messages » de soutien. N’oubliant pas le ton de l’émission, Bruno Guillon se remet vite à plaisanter en évoquant la deuxième « leçon de vie » tirée de ce cambriolage : « il faut porter un slip quand on dort, on ne sait jamais comment on va être réveillé le matin ». « J’ai passé une demi-heure avec un pétard sur le front, les mains attachées dans le dos et à poil », témoigne-t-il.

« Je ne vais pas en reparler pendant mille ans, évidemment j’ai été bouleversé, ma famille aussi, mais on est en vie et c’est l’essentiel », évacue-t-il, ému. L’émission reprend ensuite son cours normal, ponctué de remerciements envers les auditeurs et les confrères qui lui ont envoyé des messages de soutiens et de quelques blagues sur le sujet. « Je sais où envoyer des CV », plaisante-t-il notamment. Une enquête pour vol à main armée en bande organisée et séquestration a été ouverte, indiquait hier le parquet de Versailles.