Voici à quoi ressemble le nouveau radar de covoiturage avec caméra thermique
Chaud dedans•Plusieurs villes françaises vont être équipées de cette nouvelle technologie destinée à vérifier le nombre d’occupantsCamille Allain
C’est une simple boîte noire posée derrière les glissières de sécurité de la route nationale 137 menant à Rennes. Solidement ancré à son socle de béton, ce nouveau radar vient d’être installé pour contrôler le nombre d’occupants de chaque véhicule circulant sur la toute nouvelle voie de covoiturage. Ouverte mardi à Rennes, cette ancienne bande d’arrêt d’urgence avait d’abord été réservée aux transports en commun, afin de faciliter leur circulation en cas de bouchons. Depuis mardi matin, elle est également ouverte à toutes les personnes partageant leur véhicule. Selon une étude menée par Vinci, plus de 85 % des automobilistes sont seuls dans leur voiture le matin.
La capitale bretonne n’est pas la seule ville concernée par ce nouveau dispositif. Ce mercredi, c’est la ville de Nantes qui en sera également dotée. Autorisées par la loi climat et résilience, ces expérimentations de voies de covoiturage ont ou vont bientôt démarrer sur dix sites à Strasbourg, Grenoble, Lille ou encore Lyon. Mise au point par l’entreprise Pryntec, cette solution utilise une caméra thermique pour vérifier le nombre d’occupants de chaque voiture.
Basée en Bourgogne, la société annonce un taux d’erreur de 1 %, soulignant l’efficacité de son dispositif « de jour comme de nuit » et dans toutes les conditions climatiques. A Lyon, cela fait plusieurs mois que la métropole attend l’installation de son nouveau radar. Cette dernière s’était portée candidate estimant avoir « besoin d’un contrôle efficient par radars en conséquence d’un non-respect constaté ».
Pour l’heure, chaque infraction relevée par la caméra thermique doit être vérifiée a posteriori par un agent assermenté. L’ensemble des appareils installés sont actuellement en phase de rodage et de tests. On ignore quand débutera la campagne de verbalisation. Le ministère de la Transition écologique précise qu’il appartient aux collectivités locales de communiquer sur ce point.
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