CandidatureFoudroyé par le Covid-19, le Prix de la démocratie renaît

Foudroyé par le Covid-19, le Prix de la démocratie renaît

CandidatureStoppé en 2020 par la pandémie, le Prix de la démocratie remettra son trophée en juin 2024 au Mémorial pour la paix de Caen. Mais avant cela, les dossiers de candidature sont à déposer jusqu’au 31 décembre
Une manifestante contre la réforme des retraites en juin 2023 rappelant l'étymologie du mot démocratie. (illustration)
Une manifestante contre la réforme des retraites en juin 2023 rappelant l'étymologie du mot démocratie. (illustration) - NICOLAS MESSYASZ/SIPA / SIPA
Floréal Hernandez

F.H.

Des initiatives citoyennes pour « célébrer et défendre la démocratie attaquée de toutes parts en ce moment ». Mis en sommeil en 2020 à cause du Covid-19, le Prix de la démocratie, créé en 2015 par l’Institut Marc Sangnier, a été repris en 2023 par l’ASDPH (propriétaire de 20 Minutes à 50 %)*. L’édition 2024 attend les dépôts de candidature pour les trois prix mis en jeu : le Prix de la démocratie, le Prix de la démocratie locale et le Prix jeunesse de la démocratie destiné aux moins de 25 ans. Ceux-ci seront remis à Caen, au Mémorial pour la paix, le 26 juin 2024. Chaque lauréat se verra remettre un chèque de 5.000 euros.

Vous vous demandez qui peut prétendre au Prix de la démocratie ? Hé bien, presque tout le monde : les associations, les clubs sportifs, les communes, les citoyens. L’ambition est de « défendre tout ce qui fonde la démocratie, à commencer par une information libre, indépendante et responsable », annonce David Guiraud, président de l’ASDPH.

Pour cela, le Prix de la démocratie veut « mettre en avant des initiatives lancées dans les domaines suivants : le plein exercice de la citoyenneté et des libertés ; l’échange et le dialogue pluraliste entre les citoyens ; la mise en avant de la justice sociale, de l’égalité des chances et de la responsabilité et liberté de chacun ; la promotion des actions de solidarité en faveur des plus pauvres, des plus vulnérables, des victimes de catastrophes, des minorités opprimées ; la promotion d’actions favorisant l’approfondissement de la construction européenne ; la lutte contre toutes les formes de désinformation, l’éducation à l’information… », détaille Jean-Bernard Cazalets, chargé de mission auprès de l’ASPDH et rédacteur en chef délégué de Ouest-France.

Il ne vous reste plus qu’à inciter qui travaille en ce sens à déposer leur candidature avant le 31 décembre.

*L’ASDPH (association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste), est une association loi 1901 à but non lucratif, propriétaire de l’ensemble des titres du groupe Sipa : cinq quotidiens (Ouest-France ; Le Courrier de l’Ouest ; Presse Océan ; Le Maine Libre ; La Presse de la Manche), les 90 hebdomadaires de la société Publihebdos, trois radios (Hit West, Océane, Clazz), les sites d’info ouest-france.fr et actu.fr. L’ASPDH est aussi propriétaire de la régie publicitaire Additi et, à 49,7 % (avec le groupe belge Rossel), du journal gratuit 20 Minutes et du site d’information 20minutes.fr.