RUGBYMatias Moroni comparé à Emiliano Martinez après son « plaquage fabuleux »

Pays de Galles - Argentine : Matias Moroni comparé à Emiliano Martinez après son « plaquage fabuleux »

RUGBYL’argentin Matias Moroni a rapidement été comparé à Emiliano Martinez, le gardien sauveur de l’Albiceleste lors de la finale du Mondial de foot contre la France, après avoir plaqué l’ailier gallois Louis Rees-Zammit pour sauver son équipe
Matias Moroni plaque Louis Rees-Zammit pour permettre à l'Argentine de se qualifier pour les demies-finale de la Coupe du monde de rugby 2023 face aux Gallois (29-17).
Matias Moroni plaque Louis Rees-Zammit pour permettre à l'Argentine de se qualifier pour les demies-finale de la Coupe du monde de rugby 2023 face aux Gallois (29-17). - Laurent Cipriani/AP/SIPA / SIPA
Adrien Max

Adrien Max

L'essentiel

  • L’Argentine a créé la surprise samedi après-midi au stade Vélodrome en éliminant le Pays de Galles (29-17) pour rejoindre les demi-finales.
  • L’Argentin Matias Moroni a plaqué Louis Rees-Zammit in extremis pour l’envoyer en touche à la 73e minute du match, au point d’être comparé à Emiliano Martinez et son arrêt contre les Bleus en finale du Mondial 2022.

Au stade Vélodrome,

Un plaquage synonyme de qualification surprise pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby 2023, et Matias Moroni est devenu Emiliano Martinez. A l’issue de la victoire de l’Argentine sur le Pays de Galles (29-17) samedi au stade Vélodrome, le centre des Pumas a rapidement été comparé au gardien de l’Albiceleste et à son arrêt sauveur devant Kolo Muani en finale de Coupe du monde de foot face aux Bleus, que personne n’a oublié.

Au-delà de porter le numéro 23, comme son homologue footballeur, Matias Moroni a surtout réalisé l’exploit de plaquer Louis Rees-Zammit juste avant de le voir aplatir. Enfin si, l’ailier gallois a bien aplati. Mais sur la ligne de touche, sans jamais toucher le poteau de l’en-but grâce à l’intervention de Moroni. Le tableau d’affichage affichait 19 à 17 pour l’Argentine et la 73e minute lorsque Moroni s’est mué en Emiliano Martinez pour sauver son équipe. Et l’Argentine pouvait tuer même le match quatre minutes plus tard grâce à l’ancien Nicolas Sanchez (77e).

Deuxième demi-finale de leur histoire

« Je n’étais pas sur le terrain quand il a fait son placage. Il y en a 15 qui démarrent, ce ne sont pas les mêmes qui terminent mais on peut toujours compter sur une équipe complète et c’est fabuleux. Mais ce plaquage l’est aussi, effectivement », a commenté son capitaine Julian Montoya.

Sauf que cette action, aussi spectaculaire qu’efficace, n’offre pas le titre Mondial à l’Argentine, mais une demi-finale. C’est déjà pas mal, quand on sait que les Pumas n’ont atteint ce stade qu’à deux reprises dans leur histoire. En 2015, et en 2007, déjà en France.

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