RUGBYWOMENEn Ardèche, une religieuse énervée fait un plaquage à un militant écolo

Ardèche : Un militant écolo plaqué (spectaculairement) au sol par une religieuse énervée

RUGBYWOMENLes habitants de Saint-Pierre-de-Colombier se déchirent autour de la construction d’une gigantesque église lancée à l’initiative d’une communauté religieuse locale. Lundi, les militants écolos sont tombés sur des nonnes prêtes à en découdre
Plusieurs religieuses ont formé une chaîne humaine pour protéger la réalisation des travaux (Illustration)
Plusieurs religieuses ont formé une chaîne humaine pour protéger la réalisation des travaux (Illustration) - Valentine CHAPUIS / AFP / AFP
Elise Martin

E.M.

La vidéo de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit une religieuse intercepter un homme en train de courir et le plaquer au sol. Non, il ne s’agissait pas d’un remake du match de dimanche soir, mais d’une nouvelle manifestation entre opposants et défenseurs de la construction d’une gigantesque église [trois fois plus importante que la basilique de Fourvière à Lyon], à Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche.

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Lundi matin, des militants écologistes du collectif Les Amis de la Bourges sont arrivés sur le chantier et sont tombés sur plusieurs religieuses, arrivées dans la nuit, qui avaient formé une chaîne humaine autour d’une tractopelle pour protéger les travaux. D’après la télévision locale, les altercations entre les deux groupes ont été très violentes et ont duré près d’une heure.

Un bras de fer qui dure depuis des années

Ce projet d’église, porté par la communauté religieuse de la Famille missionnaire de Notre-Dame, consiste à bâtir, en plein cœur du parc naturel régional des monts d’Ardèche, une imposante église pouvant accueillir 3.500 places ainsi qu’un parking pour les bus et une passerelle. Pour information, dans un rapport publié en 2021, Mivilidues avait classé la congrégation catholique parmi les « sujets d’inquiétude ». Les défenseurs de l’environnement estiment que cette construction conduirait « à la destruction d’espèces protégées et de leur habitat ».

Depuis quatre ans et le début des travaux, les manifestations se multiplient. Comme le rappelle France 3, en juin 2020, une zone à défendre (ZAD) s’était s’installée sur le site. A la suite d’une forte mobilisation contre le projet, l’État avait fait stopper le chantier en octobre 2020. Les travaux ont été relancés fin de l’année dernière. Une réunion est prévue jeudi avec les différentes parties du projet par la préfecture.

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