Récap'Le bilan des morts à Gaza explose... Notre récap' Hamas-Israël

Guerre Hamas-Israël : Le bilan des Français tués augmente, celui des morts à Gaza ne cesse de croître

Récap'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient
Des parents et des amis se recueillent sur le corps de la citoyenne israélo-française Céline Ben David-Nagar, lors de ses funérailles à Holon, au sud de Tel-Aviv, le 17 octobre 2023.
Des parents et des amis se recueillent sur le corps de la citoyenne israélo-française Céline Ben David-Nagar, lors de ses funérailles à Holon, au sud de Tel-Aviv, le 17 octobre 2023. - GIL COHEN MAGEN / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Des centaines de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël le samedi 7 octobre 2023. Cette offensive spectaculaire du Hamas palestinien a mis fin à une trêve globalement respectée depuis la fin d’une guerre de cinq jours en mai dernier.
  • Selon le chef de la branche armée du Hamas, il s’agit du déclenchement de l’opération « déluge d’Al-Aqsa ». Surprise par l’attaque, l’armée israélienne met en branle sa riposte, l’opération « épées de fer ». Quant à Benyamin Netanyahou, il a averti d’emblée les Israéliens qu’ils étaient « embarqués dans une guerre longue et difficile ».
  • Une déclaration marquante, un chiffre-clé, les tendances de fond… Chaque soir, retrouvez les principaux événements qui ont marqué la journée sur 20minutes.fr.

Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.

L’info du jour

Triste nouvelle pour la France. Au fur et à mesure de l’identification des corps après l’attaque du Hamas du 7 octobre en Israël, le bilan des Français tués augmente. Le Quai d’Orsay a annoncé que 21 personnes de nationalité françaises sont mortes, précisant que « onze compatriotes sont toujours portés disparus. Plusieurs sont très probablement otages du Hamas ». « C’est le cas d’une ressortissante dont la France dénonce la mise en scène ignoble par le Hamas dans une vidéo », poursuit le Quai d’Orsay.

Une vidéo d’une franco israélienne, Mia Shem, a été diffusée lundi par l’organisation islamiste palestinienne. Sa mère a supplié mardi « les dirigeants du monde » de faire libérer sa fille, enlevée le 7 octobre en Israël. Depuis Tirana, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué des « discussions intenses » qui « avancent » pour la libération des otages détenus par le Hamas, tout en se montrant « très prudent ».

Le chiffre du jour

3.000. C’est environ le nombre de personnes tuées dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens, d’après un bilan actualisé diffusé par le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien. Les frappes israéliennes, en représailles à l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, ont également fait « plus de 12.500 blessés », d’après le ministère.

La phrase du jour

« Ma volonté, c’est de pouvoir m’y déplacer [au Proche-Orient] quand nous pourrons obtenir un accord concret, soit sur la non-escalade, soit sur les questions humanitaires. » »

Alors que le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz ont annoncé se rendre en Israël et dans la région cette semaine, et que l’Egypte organise samedi un sommet sur « l’avenir de la cause palestinienne », Emmanuel Macron a dit qu’il ne se rendrait au Proche-Orient que lorsqu’il y aura un « agenda utile et des actions très concrètes à y conduire ».

« Je vais continuer les consultations, les discussions, mais ma volonté, c’est de pouvoir m’y déplacer quand nous pourrons obtenir un accord concret, soit sur la non-escalade, soit sur les questions humanitaires », a-t-il expliqué. Cela pourrait avoir lieu « peut-être dans les prochains jours, peut-être dans les prochaines semaines ».

La tendance du jour

Les tensions dans la région inquiètent au-delà du Proche-Orient. Les Etats-Unis se tiennent prêts en cas d’escalade avec quelque 2.000 soldats américains placés en état d’alerte pour un éventuel déploiement en soutien à Israël, a déclaré mardi le Pentagone. « Aucune décision n’a été prise concernant le déploiement de troupes pour le moment », a insisté le ministère de la Défense, précisant que Lloyd Austin continuait à évaluer la posture américaine et restait en contact étroit avec ses alliés et partenaires dans la région.

Un porte-parole de la Maison Blanche a toutefois précisé qu’il s’agissait avant tout d’un « signal de dissuasion » et non de troupes de combat. « Il est important de souligner que les forces militaires qui sont en état de préparation ou déjà en chemin vers la région sont avant tout un signal de dissuasion », a assuré sur CNN John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

Tout savoir sur la guerre Hamas - Israël

« Nous ne voulons pas d’escalade et de débordement de ce conflit. Nous n’avons pas l’intention d’envoyer des soldats sur le terrain pour combattre en Israël », a-t-il ajouté. Les forces en état d’alerte pourraient effectuer des missions de conseil et d’assistance médicale, avaient précisé des responsables du Pentagone cités sous couvert d’anonymat par le Wall Street Journal et CNN.