calienteÇa va piquer à Toulouse, avec le concours le plus pimenté de l’année

Toulouse : Le concours le plus pimenté de la Ville rose va piquer

calienteLe Piment challenge est de retour pour la deuxième édition à Toulouse. Le concours loufoque risque de mettre encore un peu plus de chaleur dans la Ville rose
Lors du tout premier concours de piment de Toulouse l'an dernier.
Lors du tout premier concours de piment de Toulouse l'an dernier.  - @medidonk photographie / Piment Challenge / Piment Challenge
Lucie Tollon

Lucie Tollon

L'essentiel

  • L’association des commerçants Arnaud BB souhaite relancer la dynamique du quartier et de la place grâce à diverses animations.
  • A cette occasion, elle organise pour la seconde année consécutive le Piment challenge ce samedi sur la place.
  • Inspiré des « eating challenge » venus tout droit des Etats-Unis, le but de cette compétition est simple : manger le plus de piment possible du moins fort au plus fort sur l’échelle de Scoville qui mesure la force des piments.

Une ambiance brûlante, des bouches en feu et un concours assez chaud. Celui du plus grand mangeur de piments. Le Piment challenge revient pour sa deuxième édition, samedi, place Arnaud-Bernard à Toulouse. Le but est simple comme bonjour : avaler le plus de piments possible, du plus léger au plus fort. « Le dernier, le redoutable Carolina Reaper, est à 2 millions 5 sur l’échelle de Scoville – qui mesure la force des piments. En tout, les plus téméraires pourront goûter 11 piments et sauces pimentés fournis par Croissy fruits pour l’occasion », explique l’organisateur du concours, Jean-Philippe Fol, un des commerçants de la place et de l’association Arnaud BB qui souhaite réanimer le quartier. En espérant que ce samedi, on ne réanime pas l’un des participants. « Ils sont d’entrée de jeu des habitués. Ils ont une forte résistance physique, c’est impressionnant ».

« La bouche est anesthésiée »

Pourtant, les participants ont l’air d’y aller en touriste. Si certains s’entraînent en mangeant épicé quelques jours avant, d’autres y vont au feeling. « Je n’y pense pas trop pour l’instant. C’est surtout le mental qui joue sur le moment », explique Etienne Simbsler. A 34 ans, ce brasseur de Blagnac participe pour la seconde fois à ce concours. Finaliste l’an dernier, il se veut un peu plus ambitieux pour samedi. « A un moment donné, la bouche est anesthésiée et c’est là qu’on peut vraiment avancer », ajoute-t-il. Cette année, une trentaine d’insouciants se lancent dans le challenge. Pas besoin de certificat médical mais les organisateurs préconisent tout de même de vérifier avec son médecin si le corps est capable de subir de tels aliments. « Les participants signent une décharge. En cas de risque, nous ne sommes pas responsables », se dédouane Jean-Philippe Fol.

Inspiré des concours américains de « eating challenge », des challenges insolites venus tout droit des Etats-Unis, mais aussi de l’émission YouTube Hot Ones où des célébrités répondent à des questions tout en mangeant des sauces très pimentées, Piment Challenge risque d’échauffer les esprits. Mais attention, un verre de lait, et vous êtes disqualifié. Il faut souffrir pour être concurrentielle. Même si « la bonne ambiance est de mise dans la compétition. On s’encourage mutuellement », assure l’ancien finaliste. Et au fur et à mesure, il n’en restera que trois. Euphoriques, transpirants, brûlants de l’intérieur.

A gagner pour ces finalistes : le respect infini des organisateurs et des piments pour jouer entre amis. Mais surtout et certainement un temps long aux toilettes. « Il y a de la lave qui sort de ton corps après, c’est sûr, mais c’est le jeu », s’amuse Etienne Simbsler.

Rendez-vous de 16 à 21 heures, samedi, place Arnaud-Bernard

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